24 mai 2005
Vichy a souhaité utiliser le mode du blog pour communiquer sur le lancement de son nouveau produit de peeling visage. En réflexe normal, l’entreprise a fait appel à une agence traditionnelle de publicité reconnue (Euro RSCG 4D) pour manager cette campagne. L’idée était louable, un blog créé autour d’un personnage fictif et de sa relation au produit.
Mais les blogueurs ne l’ont pas entendu de cette oreille et Vichy a subi une levée de boucliers qui l’a obligé à publier un mea culpa sur le blog incriminé. J’avoue qu’en tant que blogueur et professionnel de la communication interactive, je suis surpris de la réaction des internautes. Le blog est-il une forme de communication réglementée ?
Bien sûr le blog de Vichy n’est pas un blog au sens strict du terme puisqu’il s’appuie sur un discours formaté et marketing. Mais les internautes sont-ils à ce point naïf qu’il faille les protéger contre une “odieuse manipulation publicitaire” ? J’ai défendu pour ma part le ruban bleu (liberté de parole sur le Net) en 1997 et je trouve un peu sectaire la réaction des blogueurs confirmés.
Bien sûr, il ne s’agit pas là d’un blog véritable conforme au manifeste des évidences, pas de sincérité (encore que le mea culpa est un beau geste de la part de la marque (s’il n’est pas lui-même une odieuse manipulation…)) mais des commentaires, des billets postés régulièrement. Tous les blogueurs militant pour une défense de la charte du blog sont-ils puristes au point, par exemple, de refuser les annonces publicitaires sur leur site ?
La pire sanction que le blog de Vichy puisse subir n’est autre que l’indifférence et une faible fréquentation, les blogueurs en levant leurs boucliers n’ont-ils pas fait le jeu de cette publicité ? A moins évidemment que la réaction soit-elle même orchestrée pour faire parler du blog… Toujours est-il que le résultat est là, l’Internet parle de Vichy, j’en parle, tu en parles, il en parle, nous en parlons…
Cela me rappelle vaguement les objectifs classiques d’un marketing viral… Dommage pour Euro RSCG qui prouve qu’elle est à côté de la plaque en terme de culture Web ou si maline qu’elle sacrifie son image professionnelle à la réussite de ses marques clientes. A vous de choisir.
A voir aussi l’article du Monde sur la pub et les blogs : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-652529@51-651796,0.html
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23 mai 2005
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23 mai 2005
Retour au bureau après une semaine de vacances bien méritée. Près de 9000 mails (dont beaucoup de spams) et des dizaines de posts de mes camarades blogueurs à compiler. Eh oui j’ai réussi (enfin presque) à me déconnecter quelques jours… A bientôt.
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13 mai 2005
Je retombe (sans me faire mal rassurez-vous) sur un article de Stratégies de décembre dernier concernant la communication interactive. je suis amusé de voir la première phrase du journaliste : “Internet revient en force”. Personnellement, professionnel du domaine depuis 8 ans, je ne m’étais pas rendu compte que l’Internet était parti… Il serait bon de comprendre que ce n’est pas parce que les médias ne parlent pas d’un fait que celui-ci n’existe pas.
Au delà de cette “pique” amicale, je salue à nouveau le discours de cet article qui montre bien que l’Internet se justifie avant tout dans un univers de communication et de marketing et que sa dimension technologique ou technique n’est qu’un moyen (qui plus est en perpétuelle évolution). C’est donc le message au service d’une stratégie et d’objectifs qui doivent primer. le support (papier, Web, médias) intervient ensuite.
Le Web devient de plus en plus un support privilégié dans la communication par ses aspects de réactivité et de coûts, particulièrement lorsque l’on parle de marketing relationnel. Les entreprises comprennent désormais qu’agir efficacement sur Internet nécessite d’incorporer ce média au niveau de la stratégie générale et qu’il ne suffit plus de traduire en “online” les communications traditionnelles. De nombreuses références et études de cas facilitent aujourd’hui cette appropriation.
Cette “prise de conscience” ou “évolution de conscience” tend à transformer les agences interactives en agence de communication et à forcer les agences de communications qui ne l’ont pas encore fait à intégrer l’expertise interactive. Finalement ,les professionnels de la communication se recentrent autour de la stratégie. Les SSII et entreprises informatiques quant à elles se focalisent sur les applications métiers (workflow, erp, intranet). Ouf le secteur se professionnalise et se structure !
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11 mai 2005
Les français sont “râleurs et pessimistes”, voilà en substance l’image que nous pouvons véhiculer à l’extérieur de nos frontières. L’esprit d’entreprise est constamment contré, décrié, les français se plaignent, sans arrêt…
C’est le cri d’alarme d’Hélène (expatriée au USA) et relayé par Loic Le Meur. Je suis de cet avis, il est temps de réagir à l’heure où les nordiques, les chinois montrent avec brio que la réussite dépend de la confiance et de l’envie. En France, on se moque de toute action visant à mettre en marche une “positive attitude”, nous n’avons pas essayé et nous laissons s’enfuir de l’hexagone : les capitaux, les cerveaux, et l’art (voir le billet sur François Pinault).
Je suis pour l’envie, pour l’entreprise et prêt à considérer le verre à moitié plein. Et vous ?
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9 mai 2005
Je vous avais parlé de mon choix finalement porté sur le Sony Ericsson P900 pour gérer dans un seul appareil, le téléphone, les e-mails et les fonctions d’un PDA. Je suis désormais totalement convaincu par l’outil. Tellement à dire vrai que lorsque celui-ci m’a odieusement laché pour des raisons que j’ignore, je me suis trouvé fort démuni. Mais pas de panique, sous les conseils de mon excellent vendeur, j’étais passé en option “Orange Pro”. (Rappel, j’étais anciennement chez SFR).
Orange Pro c’est donc l’assurance donnée de bénéficier d’une assistance et de pouvoir changer son mobile en 24 heures (en tout cas, c’est ce qui est dit et largement placardé en 4×3 m). Mon mobile m’a laché mercredi 4 mai à 16 h (veille de l’ascension evidemment). Mon contact téléphonique Orange qui visiblement n’y connaît rien au Sony Ericsson P900 organise le remplacement et m’annonce une livraison pour samedi matin (jour férié oblige), nous dépassons donc les 48 heures mais après tout, je peux comprendre.
Malheureusement, nous sommes lundi, il est 10h30 et je n’ai toujours pas reçu mon nouveau téléphone : problème de transporteur paraît-il…
Bilan :
- 110 heures plus tard, l’échange n’est toujours pas fait ! - j’ai du attendre chez moi samedi matin de 9 h à 13 h (créneau donné par le transporteur) en vain (et j’avais bien d’autres choses à faire). - Orange ne tient pas ses promesses !
Lorsque l’on vous dit que la qualité des services est la clé de l’image de l’entreprise et de la fidèlité des clients. Je n’aurais peut être pas écrit un post aussi long si l’échange s’était déroulé sans problèmes. Finalement on descend d’une échelle beaucoup plus vite que l’on y monte…
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3 mai 2005
La conception de sites Web est régie par des principes informatiques, les pages conçues sont hébergées sur des serveurs et interprétées ou « lues » par un navigateur.
Les premières difficultés sont rencontrées lorsque légitimement on souhaite que le site soit lu par tous de manière optimale avec les mêmes designs et les mêmes fonctionnalités. C’est l’internaute qui décide de son navigateur (Internet Explorer, Safari, Mozilla, Opera, Firefox…) et de son système d’exploitation (PC, Macintosh, Linux). Or chacun de ces logiciels propose des fonctionnalités et des rendus différents.
Que dire également des tailles d’écrans (29% des internautes visualisent leur écran en 800 x 600 pixels (janvier 2005), 50% en 1024×768 pixels) et des PDA ou Smartphones ? Faut-il développer autant de versions du site qu’il existe de possibilités de le lire ?
Dans le passé, la « guerre des navigateurs » et l’utilisation de certaines fonctionnalités spécifiques induisaient ces développements multiples. Aujourd’hui, l’avènement des standards reconnus permet de garantir une visibilité du site pour tous dès lors que l’on respecte certaines règles :
- séparation du contenu et de la forme - utilisation des standards du W3C et du CSS
Il est inconcevable de proposer un site Web qui se priverait de 30%, 50% ou 80% de ses internautes potentiels, pourtant, c’est le cas d’un grand nombre ! Que dire par exemple des sites Web développés pour des écrans 1024×768 (sous prétexte qu’ils concernent le majorité) qui obligent 30 à 35% des internautes à utiliser un ascenseur horizontal disgracieux et définitivement gênant…
Notons enfin que les versions des navigateurs évoluent en général beaucoup plus vite que les sites Web et vous comprendrez toute l’importance de garantir à vos pages un principe de compatibilité ascendante (c’est à dire fonctionnant aujourd’hui et demain).
Malheureusement souvent ignorés (et passés sous silence par les webdesigners peu expérimentés), ces principes fondamentaux sont pourtant un gage d’accessibilité des pages par les moteurs de recherche et donc du référencement de votre site. Les techniques existent pour permettre à un site même dynamique (URL rewriting) d’être convenablement référencé par Google et consorts, encore faut-il être conscient de l’importance d’un code « propre ». L’expérience du webdesigner ou de l’agence dans ce cas est un facteur crucial de réussite.
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2 mai 2005
Merci à Adverbe pour ce post sur les conseils pour réussir son blog. A voir.
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29 avril 2005
Connexion, hébergement, gestion du nom de domaine, choisir un seul opérateur pour son entreprise est-ce la bonne idée ?
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27 avril 2005
Pas de révolution dans l’univers de la publicité sur l’Internet, Google lancera bientôt Google targeting, une offre complémentaire aux adwords pour l’affichage de bannières images. Le modèle existe déjà depuis longtemps. Pourtant, la puissance du moteur de recherche leader en France et dans le monde devrait largement bouleverser la donne des régies publicitaires.
En effet, Google avec ses adwords (annonces textuelles proposées en réponse à des mots-clés recherchés) était positionné comme Overture (AUjourd’hui Yahoo Search) ou Espotting, c’est à dire en complément des régies publicitaires traditionnelles qui proposent des affichages, des sélections de partenaires privilégiés.
Désormais avec Google targeting, Google devient un acteur omniprésent, capable de gérer totalement des campagnes globales (images et texte) avec sélection de sites privilégiés. Lorsqu’un acteur aussi puissant que Google se lance sur un tel marché on peut aisément imaginer qu’il va faire du petit bois. A suivre…
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26 avril 2005
5 ans après la victoire d’Internet Explorer sur Netscape, un nouveau challenge se présente devant le navigateur de Microsoft avec Firefox. Cette fois, c’est la communauté du logiciel libre qui est à l’origine de l’assaut et cela ne rend la menace que plus dangereuse encore. L’expérience des langages dynamiques le prouve (le PHP supporté et utilisé par la communauté open source a très largement dépassé l’ASP de Microsoft et l’évolution du langage du géant américain (.net) ne suffit pas à renverser la tendance ; rappelons que le serveur Web Apache pour linux (support natif de PHP) est très largement majoritaire sur l’Internet).
L’avènement de Firefox (23,9 % de parts de marché contre 62,3 % à IE6 en avril 2005 (contre 21,8 % et 63,8 % un mois plus tôt)) en fait le deuxième navigateur le plus utilisé loin devant Mozilla (3,6 %) et Internet Explorer 5 (3,4 %).
Outre la perte annoncée de la suprématie de Microsoft, cette redistribution des cartes engage de nouvelles considérations pour les concepteurs de sites Web professionnels qui y verront un renforcement des problématiques de standardisation du code. Comprenez que les développements Web avec séparation du contenu et de la forme selon les recommandations du W3C vont devenir la norme majoritaire dans les mois à venir. Alors votre site propose-t-il une compatibilité ascendante ou descendante ?
Catégorie : Technologies | Commentez »
26 avril 2005
Nous sommes tous conscients, professionnels du Web et chefs d’entreprise, que la durée de vie d’un site Web est courte (2 à 3 ans en moyenne). Pourtant, cela ne suffit pas à garantir le bon fonctionnement du site pour tous les internautes durant ce laps de temps : nouveaux navigateurs, modifications radicales de certaines fonctionnalités sur des systèmes d’exploitation (Microsoft XP2 par exemple), développement des connexions hors ordinateurs (PDA, smartphones…) en sont les causes principales.
La technologie peut donc être un facteur de vieillissement prématuré de votre site Web. Face à cette situation les professionnels du Web réagissent de deux façons : développements en compatibilité ascendante ou descendante.
La compatibilité descendante consiste à développer des pages Web qui fonctionnent sur tous les navigateurs existants et antérieurs (jusqu’à la version 3 de Netscape ou 4 d’Internet Explorer). Si l’intention est louable, nous rapellerons cependant que ces navigateurs ne sont plus utilisés aujourd’hui qu’à 0,2 % (NN4) et généralement par des utilisateurs qui possèdent d’autres navigateurs plus récents. Développer sous ce principe induit des restrictions dans la conception, multiplie les développements (plusieurs versions du même site pour répondre à tous les impératifs techniques) et ne garantit pas du tout le bon fonctionnement du site dans le temps.
La compatibilité ascendante adopte une autre logique basée sur les standards du Web, l’utilisation de feuilles de style et la séparation du contenu et de la forme. Les mises à jour et modifications sont alors facilitées et les évolutions des navigateurs ainsi que le développement des connexions par PDA et smartphones ne seront pas des obstacles à la consultation du site. Bien sûr, le développement en compatibilité ascendante ne permet pas de produire un design identique sur les navigateurs d’ancienne génération (moins de 1% des utilisateurs) mais elle n’empêche pas l’affichage des contenus.
Pour résumer : la compatibilité descendante est une procédure lourde, coûteuse et si elle garantit le fonctionnement de navigateurs dépassés depuis plus de 5 ans, elle est problématique sur l’avenir ; la compatibilité ascendante quant à elle s’appuie sur des standards éprouvés et moteurs de l’évolution des navigateurs, la séparation du contenu et de la forme garantit la pérénité du site Web et facilite donc un meilleur retour sur investissement ?
En tant que chef d’entreprise, souhaitez-vous devoir refondre votre site Web dans 6 mois pour cause d’évolution technologique ?
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25 avril 2005
La Webline exprime en quelques lignes (une ou deux phrases) le métier, le positionnement et les principales valeurs ajoutées de l’entreprise. Présente dès la page d’accueil, elle est une référence (incluant les mots-clés principaux) pour les moteurs de recherche.
Le terme de Webline vient de l’analogie avec la baseline d’un logo et d’une marque. Laquelle s’attache à positionner ou à souligner le positionnement de la marque. La webline a le même objectif mais cette fois tourné vers deux cibles aux perceptions distinctes : les internautes et les moteurs de recherche.
Finaliser une webline efficace vers ces deux publics est un exercice qui requiert une bonne analyse de l’entreprise, de son positionnement, de ses valeurs et de ses objectifs en ligne : tous les facteurs nécessaires à une conception réussie.
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21 avril 2005
La conception éditoriale du site définit son cadre de communication, de quelle façon les contenus sont-ils découpés, en combien de pages, quel ton est retenu ? Comment le menu proposera-t-il d’accéder à tous ces contenus en 3 clics maximum ?
Le découpage des contenus répond à deux objectifs principaux : permettre à l’utilisateur d’appréhender au mieux les messages bien sûr, mais aussi développer une structure de page qui optimise auprès des moteurs de recherche la pertinence des mots-clés choisis.
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19 avril 2005
Amazon, le géant Web de la fourniture de produits culturels en ligne réalise à la fin 2004 un chiffre d’affaires de près de 7 milliards de dollars et un bénéfice net de 588 millions de dollars. Une réussite programmée, attendue et méritée selon Jeff Bezos (CEO Amazon).
L’enjeu et l’intérêt du e-commerce n’est plus à démontrer et même la France, pourtant à la traîne de l’Europe et du monde dans ce domaine, réalise désormais (fin 2004) plus de 6 milliards d’euros de chiffres d’affaires e-commerce ; 50% des internautes achètent en ligne, la confiance est là et les leaders récoltent les fruits de leurs intuitions.
Qu’est-ce qui fait d’Amazon une telle réussite ? Deux principaux facteurs jouent en sa faveur :
1. Amazon est un pionnier, un leader, l’un de ces géants qui ont grandi avec les internautes, lesquels lui accordent naturellement leur confiance (prime au leader).
2. La politique d’animation du site et de fidélisation des internautes s’appuient sur des solutions propriétaires Amazon. La société désirait rester maître de l’évolution de ses applications, nerf de la guerre du commerce électronique. ” Nos équipes ont du créer des solutions sur mesure, que nous avons affinées avec le temps. C’est là notre capital et notre différenciateur concurrentiel majeur. ” (Frédéric Donnette (directeur technique & Websites Amazon France)). En effet, les fonctions du type : ” les clients qui achètent ce livre ont aussi acheté …“, “Ce livre n’est plus disponible,, mais nous vous proposons aussi …“, etc. sont une réelle valeur ajoutée qui favorise au mieux l’achat d’impulsion.
Le e-commerce n’est plus un mirage, les chiffres le prouvent. Il convient cependant de ne pas transformer ce marché mature en un nouvel eldorado aux yeux des chefs d’entreprise. La réussite d’Amazon le prouve, ce sont les techniques de marketing interactif et l’expérience du Web qui permettent le succès, encore une fois l’Internet se révèle un secteur professionnel et non un média magique.
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