Permission marketing 2
Revenons une nouvelle fois sur les préceptes du permission marketing (voir le billet sur le livre de Seth Godin). Cet ouvrage a pour but d’aider le lecteur à mettre en place une logique de communicatin et de promotion efficace.
Dans son mode de fonctionnement, le permission marketing s’oppose aux méthodes traditionnelles dites “d’interruption marketing” où les publicités cherchent la mémorisation et le déclic d’achat grâce à une création particulière et surtout un envahissement des espaces fréquentés (la route, la presse, la télévision, l’Internet). Vous déranger oui mais pour une offre exceptionnelle. Le problème est que toutes les offres sont exceptionnelles et qu’elles sont envoyées en masse sans discernement, on note ainsi que le consommateur moyen se voit proposer 3 000 messages publicitaires par jour (et cela monte à 10 000 lors d’une visite au supermarché). Comment ce mode de publicité peut-il fonctionner à telle dose ?
Bien sûr les adeptes du marketing traditionnel pourront cibler leur campagne sur des supports précis et développer une fréquence qui facilitera votre comprehension du message. Mais la récurrence a également un coût et si l’on part du fait qu’une campagne réussie obtient un résultat de 2%, l’investissement financier nécessaire pour toucher un consommateur devient disproportionné.
C’est pourquoi sont nés les concepts du permission marketing, afin de développer avec le prospect ou le client une relation basée sur la permission, une fois accordée par le client, cette permission génère des taux de transformation de plus de 30% (Source Yoyodine). Investissement moindre et meilleurs résultats : s’agit-il d’une recette miracle ? Non le permission marketing se base simplement sur le constat suivant, pour être efficace, une offre doit être attendue, personnalisée et pertinente. Combien parmi les messages publicitaires qui vous ont été proposé depuis ce matin répondent à ces critères.
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