Le MAX, c’est la grande messe d’Adobe pour la présentation de ses nouveaux produits et cette année, wow, cette année ce n’est pas seulement une batterie de nouveaux produits mais l’expression du futur. On dépasse la seule nouveauté logicielle et dans la lignée des solutions de production de contenus en publication digitale, les constructeurs aiguisent leur armes : grosse pub pour le Droid 2 de Motorola (un offert à tous les participants) et copinage serré avec Blackberry qui présente aujourd’hui au MAX sa nouvelle tablette concurrente de l’iPad.
Tout est à voir ici : http://max.adobe.com/
Au final deux idées se rejoignent, celle d’une vie digitale sans cesse plus simple et naturelle grâce à de nouveaux supports comme les smartphones et les tablettes et paradoxalement moins de web dans plus d’Internet. “Web is dead” titrait Wired cet été, car dans une consommation quotidienne du net toujours plus importante, on surfe de moins en moins, en revanche, on mail, on réseaute (Facebook et autres), on joue. Le web s’oublie dans la forme mais son esprit explose : contenu et relations.
Les supports numériques réclament des contenus riches, l’interactivité génère l’interaction et la concurrence impose du sens. L’avenir est excitant non ?
Je sais que je ne publie pas plus très souvent sur ce blog, la priorité est donnée à mes clients et pour tout vous dire, je passe également beaucoup de temps en ce moment sur le futur de la publication digitale.
Il y a l’iPad bien sûr (et j’entends d’ici tous les chagrins me sortir les chiffres du Q4 d’Apple, 4,19 millions d’unités vendues seulement - attendez un peu on verra bien), mais aussi toutes les autres tablettes qui arrivent. Les opérateurs ne laisseront pas passer ça (Orange prépare la sienne). Il ne faudra pas longtemps à ces tablettes pour enterrer les mini-notebooks et devenir aussi omniprésents que les mobiles, largeur d’écran et simplicité tactile en plus.
Bref, de nouveaux comportements de consommation “média” arrivent à grande vitesse et il faudra donc de nouveaux types de contenus. Depuis 15 ans, la conception “print” n’avait cessé de s’éloigner d’une conception digitale toujours plus riche de 3D, vidéos, animations et interactivités en tous genres. Mais aujourd’hui, enfin, elles se rejoignent dans une nouvelle forme de communication défrichée par l’iPad et quelques magazines précurseurs comme Wired ou le New Yorker. Les applications sont infinies et les outils pour créer ces contenus arrivent.
J’ai le bonheur de participer au Prerelease Program d’Adobe sur le digital publishing (la publication digitale quoi!), donc je teste, je découvre et je jubile. Le 23 octobre, c’est le MAX, la grande messe d’Adobe, on y attend des annonces, des outils et un futur très excitant pour le digital et la com’ en général qui frappe à la porte.
On s’en reparle bientôt ?
La blague du week-end : j’ai rangé et trié mes livres sur le marketing, le digital, le web, l’ergonomie, le référencement, le community management, etc… Eh bien, ça me prend une pleine bibliothèque…
L’iPad, le kindle sont en train de bouleverser l’univers de l’accès à l’information. La technologie entraîne les comportements et dans cette idée, LG fait un pas de plus en annonçant la production en masse d’écrans flexibles. Si vous avez un brin d’imagination, je vous laisse penser aux conséquences…
Soit ! La tablette d’Apple n’est qu’un nouveau support dont nous n’avions pas besoin. Soit ! L’information est déjà disponible sur le web. Soit !
Mais il faut reconnaître que l’iPad apporte une nouvelle façon d’appréhender ces contenus. Pour quelqu’un de normal, c’est à dire pressé par le temps, le volume d’information et la croissance exponentielle des sources d’information dignes d’intérêt produisent une course perdue d’avance. Avec Flipboard, l’iPad synthétise vos sources d’information et génère dynamiquement un magazine composé de votre centres d’intérêts. Pas mal non ? L’iPad, difficile d’y résister ? Soit !
Avant les vacances, il faut parfois recharger les batteries avant la dernière ligne droite. Nous avons donc passé une week-end à Cognac en chambre d’hôtes. L’accueil autant que la qualité des prestations est extraordinaire. Sur le plan général du marketing, les chambres d’hôtes comprennent souvent mieux que les hôtels traditionnels les attentes de ceux qui recherchent un hébergement de loisir.
Quel hôtel, à un prix défiant toute concurrence, vous accueille avec le sourire, vous montre votre chambre, vous offre la piscine en déposant des boissons fraîches sur un plateau ? Si vous séjournez à Cognac, c’est une excellente adresse : La closerie de Montour. Pour la découvrir un peu plus, j’ai trouvé cette vidéo.
On continue dans les bonnes pratiques avec cet excellent article qui recense 18 points clés pour le positionnement dans Google donnés par Matt Cuuts en personne.
Pour ceux que l’anglais ne rebutent pas, à découvrir un bon article de Webseoanalytics sur les structures à respecter pour les liens web dans une problématique de positionnement dans les moteurs de recherche.
Les principales erreurs dans la gestion de liens :
1. Se focaliser uniquement sur les liens sur des pages à fort impact (trustrank)
2. Utiliser des textes inappropriés comme lien
3.Placer ses liens à la mauvaise place
4. Ajouter un lien dans un page qui en contient déjà beaucoup (trop)
5. Minimiser l’importance des réseaux sociaux
6. Placer les liens retours (backlinks) uniquement sur la page d’accueil
7. Placer des liens dans des pages sans pertinence de contenu
8. Multiplier les liens “nofollow”
9. Passer beaucoup de temps (et d’argent) à des liens incertains en terme de qualité
10. User d’astuces illicites (spamdexing)
11. Installer des échanges de liens sans contrôles de pertinence (mauvaises fréquentations)
12. Ne pas prendre en compte les résultats statistiques concernant les sources de trafic
iPhone 4 vient de sortir et Apple lance une nouvelle bombe ! Il ne s’agit pas ici d’un billet sponsorisé pour vanter les mérites d’un nouveau produit mais un cri du coeur pour expliquer pourquoi je suis fan d’Apple. L’iPad est juste sorti et les esprits chagrins lui reprochent déjà le manque de connectique, l’absence de multi-tâches, etc… Mais avec sa tablette, la pomme continue de faire évoluer notre quotidien vers le digital en focalisant son innovation sur le bénéfice utilisateur. Enfin (je ne l’ai pas encore mais bon…) un support pour lire les centaines de livres en PDF que je stocke en attendant de pouvoir les lire dans de bonnes conditions.
Quelles leçons d’ergonomie, d’innovation ! Et le nouvel iPhone ne déroge pas à la règle : multi-tâches (tiens tiens, il ne devrait donc pas tarder à arriver sur l’iPad) et surtout visio-phone, il est désormais possible de se voir quand on s’appelle ou de montrer un événement (le téléphone propose deux caméras : une à l’avant, une à l’arrière, regardez la vidéo sur le site). Cette fonctionnalité je ne l’avais pas vu venir et dès la première seconde elle m’apparaît comme évidente. C’est la force d’Apple et c’est pour cela que je l’aime.
C’est toujours très compliqué d’être juste dans l’utilisation des technologies lorsqu’une part de son métier est précisément d’être en avance sur tout le monde. Les réseaux sociaux, le web 2.0, le SMO sont des tendances sur lesquelles je travaille depuis plusieurs années, pour moi pas grand chose de nouveau.
Je le dis sans aucune prétention, c’est mon métier que de maîtriser les tendances de la communication. Toujours est-il qu’en ce moment, l’agence réunit quelques clients et contacts autour d’un café et de croissants pour expliquer les risques et les opportunités du web d’aujourd’hui.
Vendredi dernier, après les nombreux exemples donnés sur l’utilisation des réseaux sociaux par les marques, il m’a été posé la question d’exemples en B2B par des PME ? Au delà du fait que ma présentation se basait sur des notions générales, cela a eu le mérite de poser les bases de la relation B2B.
La relation à la marque que les entreprises développent avec le grand public via Facebook et consorts ne s’applique pas de la même façon aux relations inter-professionnelles. L’email reste à mon sens un vecteur prioritaire dans la relation professionnelle à condition d’en respecter la règle d’or : la permission (tiens mais ça fait pas 6 ans que j’en parle sur ce blog ? )
L’email marketing reste, y compris à l’heure de twitter, une valeur sûre de la relation que deux entreprises peuvent entretenir. Cette démarche a peut être aujourd’hui moins d’intérêt tant elle reste complexe à maîtriser. Il est en effet si simple aujourd’hui de d’improviser professionnel de la communication interactive parce que l’on utilise twitter sur son iPhone.
La question posée a donc permis de recentrer le débat sur le point important : réseaux sociaux, blogs, emails, twitter, l’important reste le message et la relation. Attention, je minimise pas l’intérêt des supports, en professionnel de la communication, je sais qu’une glace au chocolat n’a pas la même force d’attraction selon qu’on la déguste en cornet ou en esquimau, mais le goût reste l’élément déterminant de mes habitudes d’achat avec l’une ou l’autre des marques de glace au chocolat.
Pour les inscrits Viadeo, un bon billet également dans le Hub “E-commerce et Web-marketing” sur un résultat d’étude d’utilisabilité sur 7 sites e-commerce dans le textile. Quelques notions intéressantes qui montrent notamment la difficulté de trouver un juste équilibre entre merchandising et animation commerciale d’un côté et ergonomie et trouvabilité de l’autre.
Mention bien au livre de Vincent Ducrey : le Guide de l’influence. Un livre très riche d’exemples et de cas concrets racontés par les acteurs du web 2.0. La logique ou “théorie” du Hub est passionnante pour qui souhaite un outil synthétisant les différentes tendances du 2.0.
Si dans la réalité, cette théorie s’avère difficilement praticable, elle a le mérite de donner des clés lisibles d’une démarche d’étude de marché pour un éco-système web. A ne pas mettre entre toutes les mains donc.
A noter juste en passant la bonne pratique ergonomique utilisée par Facebook pour ses menus secondaires (notamment les notifications), le menu est presque invisible (ton sur ton) lorsque les alertes sont vides et incontournables (chiffres en rouge) lorsqu’un contenu attend une action. Voilà une bonne utilisation de l’ergonomie au service de l’usage.
Nous avons tous un brin d’imagination au minimum quant à l’avenir de l’informatique. Les évolutions de l’écran tactile de l’iPhone ou de l’iPad nous renvoient à des visions dignes de la science-fiction. Moi aussi, j’ai imaginé ce que serait le futur digital. Mais j’avoue que je n’avais pas imaginé cela :
N’hésitez pas à faire preuve d’un peu de patience, si le début ne vous semble pas révolutionnaire, je prends le pari que l’intégralité de la vidéo vous laissera sans voix.