Finalement tout le monde est d’accord sur l’évolution du web, Loïc, Dave Sifry (fondateur de Technorati), Alexis Helcmanocki (Ipsos) et bien sûr Reid Hoffman (fondateur de LinkedIn). “identity and relationships matters”. Pardonnez l’anglais, c’est la conférence qui déteint sur moi.
(Parenthèse : ils viennent de lancer la clim et ça ne fait pas de mal ! (on est mille dans la salle avec au moins 500 portables)).
Je vous en parlais il y a quelques billets L’évolution exponentielle des blogs nous le montre, les valeurs du partage de l’information et de la reconnaissance d’interlocuteurs sont deux clés essentielles du web d’aujourd’hui et de demain.
Le sésame du web
La réputation ou l’identité virtuelle de chacun, comme celle des marques, va devenir le sésame à tout business. Mais ne croyez pas qu’il suffit de créer un site web pour “exister”. Le web est bien plus exigeant et nécessite que cette réputation soit validée par des tiers, que vous partagiez votre réseau. Ne croyez pas non plus, comme le font certaines marques, que cette logique d’échange soit un levier “magique” générant 200% de résultats sans énergie et en un claquement de doigts. C’est le type de réflexions qui mène à la surenchère qui mène à la bulle !
Une bulle 2.0 ?
C’était d’ailleurs l’une des questions posées ce matin aux représentants de Nokia, Orange, Yahoo, Microsoft : y-a-t-il une bulle 2.0 ? Le discours sans grande surprise répond que les investissements restant contrôlés, la bulle n’a pas lieu d’être ou d’enfler (selon que l’on considère comme surestimé le rachat de YouTube par Google). Mais à discuter rapidement avec Stéphane et Versac, il semble bien que certaines réflexions de la blogosphère tendent à penser que certains se laisse séduire par les sirènes du 200% à court terme. Attention danger…
Oui, j’en ai la conviction, le web va continuer d’évoluer vers l’identité virtuelle, la réputation et les réseaux sociaux. Mais deux facteurs doivent être compris par les marques qui désirent utiliser pleinement le potentiel de ces comportements virtuels : l’appropriation nécessaire et les territoires sémantiques.
L’appropriation nécessaire
Les entreprises et les marques ne pourront pas développer une bonne idée et une bonne image sur le web si elle ne s’y implique pas. La première valeur sur le web pour une entreprise : son temps investi (intelligemment cela va sans dire).
Les territoires sémantiques
C’est ce que j’appelle depuis déjà longtemps : le web editorial. Le contenu et son univers sémantique (en terme de mots-clés) forme en effet les nouvelles frontières entre les marques. Vous naviguerez sur des sites différents et ne verrez pas les mêmes pages selon que vous soyez intéressé par un thème ou un autre mais aussi en fonction de votre identité : une femme au foyer, un adolescent, un couple senior n’utilisent pas les mêmes vocabulaires (territoires sémantiques) même dans le cas où partagent tous sur le même sujet. J’ai l’impression d’en revenir toujours au même point : prenez le temps de penser votre positionnement.
Voilà des réactions à chaud du Web 3, elles seront publiées dès que la connexion Internet sera revenue…
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