Finalement le tribunal a tranché en faveur du syndicat des enseignants en interdisant au site web note2be de publier des données personnelles. Rappelons que le site avait pour vocation de permettre aux élèves de noter leurs professeurs (Voir : peut-on arrêter l’Internet ?).

La peur des dérives a sans doute prévalue bien plus encore que les questions de droit. L’éditeur du site fait appel mais la cause semble entendue. Alors faut-il en conclure que l’Internet français sera de plus en plus contraint par les corporatismes ? Peut-être et c’est bien dommage.

Je crois avant tout que la formule de note2be n’était pas la mieux appropriée. Bien sûr, la réputation numérique est un enjeu majeur du web d’aujourd’hui et de demain mais on ne peut susciter l’adhésion dans séduction. N’aurait-il pas été préférable de permettre aux professeurs de s’inscrire eux-mêmes et de se soumettre aux notes plutôt que d’offrir leur réputation à la foule bigarrée et bien peu identifiée d’une place publique ?

Je crois qu’il s’agit là d’une envie de plus en plus forte chez certaines corporations ou personnalités “très ou trop” en vues. Bien au delà de l’outil Internet (web et emails), c’est l’usage qui, aux yeux de certains, commence à poser problème.

Car l’avènement de l’information tous azimuts permise grâce au web multiplie les sources et rend la vérité parfois un peu plus floue. Il faut reconnaitre aux journalistes professionnels une capacité forte à traiter un sujet avec objectivité (si si il en reste des comme ça) alors que les conso-acteurs, les blogueurs, les internautes dans leur majorité expriment un point de vue par définition personnel et subjectif.

La question alors soulevée est la capacité que nous avons à faire le tri dans cette masse d’informations et notre propension à accepter tous les discours, y compris ceux venant d’opposants gentils ou non. Si on veut la liberté d’expression, il faut accepter que son voisin, eut-il des vues différentes, puisse lui aussi s’exprimer librement.

Chacun peut aujourd’hui s’exprimer grâce au web et, chose nouvelle, toucher un public large, voire devenir un influenceur pour une frange de population. Cela pose bien sûr la question de la crédibilité, il ne suffit pas de s’exprimer pour être entendu et encore moins compris. Mais là n’est pas mon propos du jour.

Je vous invite à suivre de près l’affaire de Note2Be, un site web gratuit permettant à chaque élève de noter ses professeurs. Influence, réputation numérique, pouvoir citoyen, vous ne pourrez pas dire que je ne vous aurai pas prévenu.

L’affaire en question oppose le site aux syndicats, associations des professeurs qui jugent le procédé diffamant et tente de faire interdire le site, je cite de mémoire : “ce site est fragilisant pour une population soumise au stress d’un métier difficile”, on parle ici des profs bien sûr . La décision sera prochainement rendue et pourrait servir de jurisprudence et impacter les commentaires de films, de livres, etc… La justice peut-elle museler l’interactivité citoyenne ?

Que dire alors d’un critique littéraire ou culinaire dont certains ont causé des faillites, des suicides ? Peut-on tout accepter au nom de la liberté d’expression ? faut-il tout accepter ? Où sont les limites ? Et vous quelles sont les vôtres ?

J’ai participé durant le mois de décembre au calendrier de l’avent des webmasters : le buzz de Noël. Le sujet que j’avais choisi de traiter portait sur la réputation numérique, je vous le livre et vous invite à consulter les autres sur le buzz de Noël.

Le cadenas Kriptonite (anti-vol que l’on peut ouvrir avec un simple crayon BIC), l’iPod nano d’Apple (dont la fragilité de l’écran a valu de reprendre la production de milliers de baladeurs) sont quelques uns des exemples qui montrent combien les internautes ont désormais assis un pouvoir important face aux marques.

Le web 2.0, bien plus que les technologies qu’il met en lumière, montre une seconde génération d’internautes qui ne se contente plus de lire ou de visionner mais publie et s’exprime. Les consommateurs sont devenus des conso-acteurs.

J’évoquais le pouvoir que cette masse (désormais non silencieuse) possède sur les marques, mais elle s’applique à un champ plus large que la simple relation marketing ou publicitaire. Aujourd’hui toute médiatisation est sujette à la publication d’un feedback. Dan rather, présentateur vedette de l’information sur CBS en a fait la douloureuse expérience lorsqu’il a du démissionner pour avoir basé un reportage sur un faux dossier dénoncé par des blogueurs.

La réputation numérique touche tout le monde
Ce qui est valable pour Dan Rather l’est également pour vous. Je ne parle pas ici de sa démission mais de l’impact que son erreur a produit sur sa réputation numérique. Dans le cas du présentateur journaliste, c’est l’effondrement de sa crédibilité qui a précipité sa sortie.

Chacun de nous véhicule une image, une réputation qui nous sert professionnellement dans nos relations avec des clients, des partenaires, des fournisseurs mais aussi avec votre futur employeur ou votre employeur actuel. La liberté de publication sur l’Internet fait qu’aujourd’hui n’importe laquelle de vos actions ou engagement est susceptible d’être visible sur le web (entreprise, association, présence dans les forums…). Chacun de nous a une réputation numérique.

Dans son article sur le sujet Aurélie Ponton cite l’Institut Québecois d’Ethique Appliquée qui publie l’information suivante : 60% des employeurs canadiens s’introduisent dans Facebook (outil de réseau social sur le web) pour voir ce leurs salariés disent ou montrent (vidéos, photos) sur le web. Même si le chiffre est surprenant, il ne s’agit là que d’une confirmation supplémentaire de l’importance de l’Internet dans le domaine des ressources humaines. Toute démarche de recrutement passe inévitablement aujourd’hui par la case “Internet”. Dans ce cadre, votre réputation numérique vous précède et brosse de vous un portrait beaucoup moins lissé qu’un simple curriculum vitae.

Ce que le web dit de vous
Votre réputation numérique réprésente votre image, basée sur les informations qu’un recruteur, un employeur ou un futur client pourra obtenir sur vous. Et il ne s’agit pas seulement de ce que vous pouvez dire mais également de ce que d’autres peuvent dire de vous.

La théorie du trou noir
Les moteurs de recherche n’aiment pas les vides et comme un trou noir dans l’espace, ils cherchent à combler ce vide en “attrapant” tous les éléments se trouvant à proximité. Cette attraction génère un accélérateur sur tout contenu pouvant combler un “blanc”. Si votre nom ne produit aucun résultat dans Google, vous pouvez être alors assuré que le premier contenu venu se trouvera présenté en première position. Et si ce contenu vous était défavorable ou véhiculait simplement une image trop “personnelle” de vous ?

Comment gérer sa réputation numérique
Il est donc primordial de défendre votre réputation numérique et pour cela, l’ensemble des techniques liées au “Search marketing” (SEM-SEO) peuvent s’appliquer.

Deux grands types d’actions sont à entreprendre : surveiller et agir. Surveiller consiste à placer des indicateurs pour suivre votre réputation numérique (Google Alerts est une solution simple et rapide mais tout autre système de veille sera utile). Agir vous obligera à publier sur le web au travers des réseaux sociaux, des forums, des blogs ou des eportfolios (voir l’article sur la réputation numérique appliquée aux hommes et femmes politiques).

En quoi la réputation numérique est-elle si importante ?
Peut être pensez-vous que la dimension “recrutement” ne vous concerne pas et que vous n’êtes pas en relation avec des clients ou prospects. Soit ! Mais il reste un élément qui éveillera tout de même votre attention. L’évolution de notre société de consommation place désormais la recommandation personnelle au sommet de l’échelle de la confiance (qui croyez-vous : un publicitaire ou un consommateur ayant déjà acheté le produit ?). Inexorablement, le web s’appuiera de plus en plus sur ces notions “d’influence marketing”, jusqu’aux moteurs de recherche qui réfléchissent aujourd’hui au “social search”.

Le social search induit un nouveau mode de classement des résultats de recherche dans un moteur comme Google selon les avis de ceux qui ont effectué cette recherche - Les consommateurs sont de plus en plus des conso-acteurs - Mais alors comment juger de la qualité d’une recommandation effectuée par un internaute ? Simplement en s’appuyant sur son degré de crédibilité et sa réputation numérique. Vous êtes quelqu’un de confiance sur le web ? Vous aurez de plus en plus de pouvoir !

L’économie numérique a besoin de confiance pour fonctionner (confiance dans les produits, le vendeur, le système de paiement) et cette confiance est basée sur la crédibilité d’une offre. Comment obtenir de la crédibilité ? En obtenant la recommandation de ceux dont l’image est positive, dont la réputation numérique est favorable.

Et vous ? avez-vous saisi votre nom dans Google ? Quelle est votre réputation numérique ?

Pour continuer sur Amomenti, les articles qui parlent de réputation numérique.

Le colloque sur le Web 2.0 à la campagne auquel j’ai participé cette semaine a également été l’occasion de découvrir la nouveauté du Pays du bocage Bressuirais : un portail de services dédié à la vie en bocage.

Au delà de la logique classique de l’annuaire des sites de la zone géographique concernée, le site propose de nombreux services issus du web d’aujourd’hui ou du Web 2.0 :

1. Un wikipedia géolocalisé
2. Une plateforme de blogs
3. Une plate-forme gratuite pour les petites annonces
4. un Google local (Tiens j’en parlais justement du Google CSE)

Mais l’intérêt d’un portail qui permet à chacun de libérer son expression sur un territoire donné, c’est l’utilisation des fils RSS. Chaque site peut en effet proposer de publier son feed sur le site (si celui-ci est cohérent avec le territoire géographique défini) et chaque utilisateur peut agréger d’un clic toutes les informations qui concerne sa commune.

A l’heure où seulement 10% des internautes savent ce que sont et utilisent les fils RSS, il faut saluer l’effort d’un territoire qui montre son dynamisme dans le domaine des nouvelles technologies.

L’utilisation des fils RSS n’est qu’une question de comprehension, lorsque vous avez compris, vous ne pouvez plus vous en passer. C’est peut être ce qu’il manque aujourd”hui à ce portail (un contenu didactique) mais je n’ai pas de doute sur le fait que cela viendra bientôt. Comme toute idée, elle est perfectible, mais la capacité d’expression libre que ce site propose devrait permettre au concept original de s’affiner et de trouver rapidement sa place.

A voir, surtout si cette région du nord Deux-Sèvres vous concerne : www.enbocage.com

Je vous avais parlé d’une initiative intéressante menée par le pays du bocage Bressuirais nommée campagnes 2.0. Ce colloque destiné aux collectivités locales et aux entreprises sur les enjeux de l’Internet d’aujourd’hui propose un programme très alléchant avec des acteurs qui dépassent largement le cadre local (voir le programme sur le site).

La problématique du web 2.0 n’est en effet pas réservée aux seules sphères ultra-urbaines et chaque entreprise, quelle que soit sa taille peut profiter des opportunités de l’Internet d’aujourd’hui. Dans cet esprit, j’interviendrai pour animer une “webschool” dédiée à la veille et à l’identité numérique le mardi et le mercredi.

L’accès est gratuit et ouvert à tous, venez nombreux

Le site officiel : www.campagnes-deuxpointzero.com
Le dossier presse sur La Nouvelle République

Dans la continuité des articles mettant en doute la valorisation et la perennité de facebook (ici et là), je vous invite à lire l’analyse de Fred Cavazza. Je suis d’accord avec lui, pas vous ?

Dans son article sur le blogue du marketing interactif, Aurélie Ponton exprime avec justesse les risques inhérents à la réputation numérique. Le développement des réseaux sociaux comme Facebook et l’avènement de la parole libre via les blogs font du web une source documentaire de votre identité.

Vos participations à des forums, votre blog bien sûr, vos images partagées sur Flickr, vos vidéos sur Youtube ou DailyMotion mais aussi ce que d’autres disent de vous sont autant de traces de votre identité et de votre réputation. Votre patron actuel ou votre futur employeur sera-t-il rassuré ou au contraire inquiété par ce qu’il trouvera sur vous sur le web ? A l’heure où le “webscan” de votre profil devient courant chez les responsables de ressources humaines et futurs employeurs, vous êtes-vous posé la question de la qualité de votre réputation numérique ?

L’article d’Aurélie Ponton sur Le blog Marketing interactif
Article : La réputation numérique et les marques personnelles
Article : Spock et la réputation numérique
Article : Comment serez-vous recruté en 2020 ?

A lire un article intéressant de Martin Lessard sur les grandes phases qui ont marqué l’Internet des militaires jusqu’aux internautes accros au Web 2.0.

Si je le rejoins sur ses 6 étapes de l’Internet, je reste convaincu de la révolution que représente le web 2.0 et qu’il y a donc deux histoires majeures : celle de la communication unilatérale “centrée sur l’offre” et celle, nouvelle, de l’échange “centrée sur les attentes”. A lire dans les commentaires de son blog…

Google a lancé il y a quelques jours un an environ Google Custom Search Engine (CSE), pour l’instant uniquement disponible en anglais, cette application vous permet de créer un moteur de recherche personnalisé. Imaginez en effet que vous puissiez créer un clone de Google sur votre site en choisissant les sites web qui feront partie des réponses.
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J’ai reçu ce matin l’un des toujours apprécié mail “Amazon vous recommande”. Je ne suis pas ironique envers Amazon de m’envoyer ce genre de sollicitations puisque je l’ai autorisé à le faire, je lui ai accordé ma permission et le libraire ne m’alerte que sur les sujets qui me concernent directement. C’est une bonne pratique de l’email et du permission marketing même si dans l’idéal, Amazon devrait m’informer de la date de ses recommandations par email afin d’en faire un rendez-vous attendu.

Ce matin donc, je reçois un email d’Amazon m’invitant à acheter “Blogue Marketing“, l’adaptation par Sandrine Mace du livre de Jeremy Wright. Si ma première réaction est positive, la seconde l’est un peu moins, les commentaires sur Amazon (notamment celui d’Eric Delcroix) freinent mon envie. Le prix (36 euros) me paraît élevé et les 307 pages datent d’août 2006.

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

Je pensais également acheter ou mettre dans ma “Xmas wishlist” : “Pourquoi Bloguer dans un contexte d’affaires“, livre atypique d’un collectif canadien où 10 experts partagent leur vision du blogging.

Je ne sais pas si le livre est déjà sorti ou s’il est actuellement en pré-vente, le site parle de novembre ? Avez-vous des infos sur le sujet ?

Enfin, je cherche un bon livre sur le web 2.0, une sorte de “référence” pour partager les concepts clés avec mes collaborateurs d’agence. S’il y a bien sûr des blogs dédiés comme http://deuxzero.com, je souhaiterais pouvoir m’appuyer sur un livre papier (je sais que certains y seront plus sensibles.). Là aussi, avez-vous des idées ?

Pour faire écho au billet de Fred sur les définitions de l’entreprise 2.0, je reviens sur une notion à laquelle sont aujourd’hui confrontées les entreprises et les collectivités (voir campagnes 2.0). Oui, bien que le “2.0″ soit dans les billets de tous les blogueurs depuis 2 ans, ce n’est véritablement qu’aujourd’hui que les PME/PMI se posent la question de son intérêt.

Il ne s’agit pas là d’une critique vers le monde de l’entreprise, bien au contraire. Lorsque vous êtes en charge d’une PME de 10, 50 ou 200 personnes au niveau de sa direction, des relations commerciales ou de la communication, le web doit être pour vous un outil de facilitation. Aucun des chefs d’entreprise que je connais n’a pour vocation à devenir un pionnier. Le web est un outil pas une fin en soi.

Les entreprises ont attendu que les concepts et les outils du web 2.0 soient stables et productifs, on ne saurait les en blâmer.

Bien sûr les marques nationales ou internationales auront réagi un peu plus rapidement et sans être pionnières seront parfois qualifiées de “early adopters“. Elles ont intégrée la dimension web 2.0 depuis 1 an.

Mais alors c’est quoi le web 2.0 ?

Je pourrais simplement vous renvoyer aux définitions proposées par le blog dédié (http://deuxzero.com) et notamment à la mienne, mais je préfère profiter de billet et de celui de Fred Cavazza pour le redire :

Le web 2.0 n’est ni un logiciel, ni une technologie, c’est un comportement ! Mieux encore les techbnologies sont désormais suffisamment évoluées pour qu’on puisse les oublier (créations de contenus simplifiés : CMS).

C’est un mode de relations basé sur le partage et l’ouverture (blogs, réseaux sociaux).

C’est une révolution dans la relation marque-consommateur ou entreprise-client : les marques et les entreprises n’ont plus seules le contrôle de leur communication. Leurs clients, s’expriment et font entendre leur voix. La recommandation personnelle propose un dégré de crédibilité supérieur aux méthodes de communication traditionnels.

Enfin, le marketing a muté vers la personnalisation (one to one) et devient relationnel (permission marketing), les entreprises, plus que jamais doivent compter sur leur image et organiser leur offre en réponses aux attentes.

Bien sûr il y a des outils qui rétrécissent le monde et la planète entière devient le jardin de chacun mais le web 2.0 est avant tout une évolution (ou une révolution) des comportements. Qu’en pensez-vous ?

Je ne suis pas parisien, j’habite dans l’Ouest de la France et j’aime ma région. Je suis donc ravi de voir qu’à quelques kilomètres de chez moi va se dérouler un évènement qui a pour but de donner les clés du web d’aujourd’hui aux entreprises.

Après 10 ans de web evangelisation en agence, 5 ans de blogging pour partager sur le nouveau marketing et le web 2.0, je suis ravi de voir mon territoire bouger dans ce sens avec des intervenants aussi intéressants que Jean-Michel Billaut. Pragmatisme et utilisations concrètes des opportunités du web 2.0 (réseaux sociaux, identité numérique, performance marketing, rss, mashups, local business…) mais aussi maîtrise des risques (réputation numérique, veille, analytics) seront à l’honneur.

C’est du 4 au 5 décembre et si vous êtes dans le coin, venez y faire un tour ! Toutes les infos sont là : www.campagnes-deuxpointzero.com

Le 2.0 n’est pas réservé uniquement aux grandes marques nationales, chaque PME ou collectivité peut profiter de l’interaction et des opportunités qu’offre le web d’aujourd’hui. Voilà le constat d’une opération menée dans l’Ouest de la france, en Deux-Sèvres et qu’il convient de saluer.

Un blog dédié a été lancé sur http://www.campagnes-deuxpointzero.com/ pour informer et suivre la manifestation qui aura lieu du 4 au 5 décembre prochains. Conférences, tables rondes, web schools seront autant d’occasions pour tous les entrepreneurs de découvrir le potentiel du web appliqué à leur entreprise.

Que faut-il penser de la valorisation virtuelle de Facebook ? Google et Microsoft seraient en concurrence pour prendre 5% du capital du réseau social à la mode pour un montant de 500 millions de dollars (source Wall Street Journal - relais La Tribune).

Cela signifie que Facebook serait valorisé à 10 milliards de dollars. A l’heure où les internautes font et défont les réussites web aussi vite qu’ils changent de chemise, je m’interroge sur la conscience des géants américains. 10 milliards de dollars pour un site qui aura sans doute perdu tout son intérêt dans deux ans, je ne peux m’empêcher de penser à la “bulle”.

Car facebook ne crée rien, il n’a d’autre valeur que le trafic développé par les réseaux sociaux de ses membres. N’oublions pas que ces membres peuvent du jour au lendemain virer leur cutie. Le geek est friand de nouveautés et finalement peu fidèle.

Les réseaux sociaux sont importants, c’est incontournable. Les blogs relayent aujourd’hui de nombreux articles sur les risques à ne pas y prêter attention ; même si ces blogs se posent également la question du réseau à choisir (moi le premier). Pourtant, les chefs d’entreprise français que je rencontre débutent pour la plupart tout juste leur immersion dans l’univers de ces outils. N’oublions pas qu’il y a un fossé entre ce que les blogueurs geeks maîtrisent et ce qui est usité par les internautes professionnels “normaux” et n’oublions pas que l’argent qui fait tourner le monde est dans les mains et les usages de la seconde catégorie.

Selon tous ces facteurs, je réitère mon interrogation. Quelle est la valeur de Facebook ? Vaut-il 10 milliards de dollars ou est-ce l’opposition de deux titans (Google et Microsoft) qui fait monter les enchères ?

Bien loin de moi l’idée de tirer sur l’innovation mais je m’associe à Simon dans son “coup de gueule” contre l’intrusion permanente que représente Snapshot (vous savez, les grandes fenêtres qui vous montrent un aperçu du site cible d’un lien). Cela perturbe la lecture linéaire d’un contenu et brise l’attention du lecteur.

Si vos contenus n’ont pas d’intérêt alors n’hésitez pas à conserver SnapShot, sinon retrouvez le goût d’un expérience de lecture agréable…

Au pire, listez les liens en bas de page ainsi vous ne proposerez une “sortie” à vos internautes qu’après leur lecture, c’est “l’invitation” d’une page web (voir mon précédent billet sur les blocs qui constituent une page web).