C’est toujours très compliqué d’être juste dans l’utilisation des technologies lorsqu’une part de son métier est précisément d’être en avance sur tout le monde. Les réseaux sociaux, le web 2.0, le SMO sont des tendances sur lesquelles je travaille depuis plusieurs années, pour moi pas grand chose de nouveau.
Je le dis sans aucune prétention, c’est mon métier que de maîtriser les tendances de la communication. Toujours est-il qu’en ce moment, l’agence réunit quelques clients et contacts autour d’un café et de croissants pour expliquer les risques et les opportunités du web d’aujourd’hui.
Vendredi dernier, après les nombreux exemples donnés sur l’utilisation des réseaux sociaux par les marques, il m’a été posé la question d’exemples en B2B par des PME ? Au delà du fait que ma présentation se basait sur des notions générales, cela a eu le mérite de poser les bases de la relation B2B.
La relation à la marque que les entreprises développent avec le grand public via Facebook et consorts ne s’applique pas de la même façon aux relations inter-professionnelles. L’email reste à mon sens un vecteur prioritaire dans la relation professionnelle à condition d’en respecter la règle d’or : la permission (tiens mais ça fait pas 6 ans que j’en parle sur ce blog ? )
L’email marketing reste, y compris à l’heure de twitter, une valeur sûre de la relation que deux entreprises peuvent entretenir. Cette démarche a peut être aujourd’hui moins d’intérêt tant elle reste complexe à maîtriser. Il est en effet si simple aujourd’hui de d’improviser professionnel de la communication interactive parce que l’on utilise twitter sur son iPhone.
Si vous êtes un vrai pro du web et du marketing interactif, vous verrez l’intérêt de ce nouveau livre sur les règles de compatibilité d’un email professionnel.
La question posée a donc permis de recentrer le débat sur le point important : réseaux sociaux, blogs, emails, twitter, l’important reste le message et la relation. Attention, je minimise pas l’intérêt des supports, en professionnel de la communication, je sais qu’une glace au chocolat n’a pas la même force d’attraction selon qu’on la déguste en cornet ou en esquimau, mais le goût reste l’élément déterminant de mes habitudes d’achat avec l’une ou l’autre des marques de glace au chocolat.
Donnons du sens…