Dans quelques jours, je serai en congés. L’occasion de me déconnecter un peu (pas totalement pour éviter d’avoir une trop grande inertie à la reprise). Prendre de la distance avec mon métier, mes clients, mon univers et mes idées vont paradoxalement me permettre de mieux y réfléchir.

Depuis plusieurs mois, j’envisage en effet mon blog sous un autre aspect. Comme j’en parlais dans mon dernier billet au sujet de Twitter, je suis sceptique vis à vis de l’immédiateté que permet le web. Mon blog n’a d’ailleurs jamais vraiment été le lieu de réactions à l’actualité, plutôt le territoire d’expression des problématiques rencontrées au jour le jour.

Mais du coup, la dimension synthétique et objective du contenu manque parfois un peu de recul ou de structure. Puisque, je ne suis pas un blogueur d’humeur, n’est-il pas temps de revenir vers des contenus plus formatés, plus proche d’un média de type magazine. Mon expérience d’auteur ne gagnerait-elle pas à se structurer autour d’une date de publication fixe plutôt que de pouvoir poster deux billets en une seule journée puis rien durant des jours (voire des semaines) ?

Twitter, Facebook, mon blog, tout me montre que je n’ai pas envie de faire de mon expression sur le web un déballage de mon quotidien. Je vais me laisser le temps des vacances pour y réfléchir, mais il est fort possible que ce blog mute à la rentrée…

Qu’en pensez-vous ?

Le moins que l’on puisse dire est que ce blog n’a plus la fréquence de publication qu’il avait connu il y a quelques années. N’ai-je plus rien à dire ? Evidemment non ! Il y a toujours beaucoup à dire sur les évolutions des stratégies pour le web, le référencement ou la communication en général. Le manque de temps ne peut pas être une excuse totale.

En vérité, j’ai un peu moins envie de publier sur le thème précis de la conception web ; mes mandats professionnels me poussent également vers d’autres sujets plus stratégiques (donc avec des informations plus confidentielles). Un autre point réside dans le ton de ce blog, je n’ai que très rarement passé les limites de l’objectivité sur les thèmes abordés et mes lecteurs l’ont visiblement apprécié. Mais aujourd’hui, mes billets seraient sans doute beaucoup plus engagés notamment pour dénoncer la pub telle qu’elle est souvent conçue aujourd’hui, c’est à dire en nous prenant pour des cons.

Je n’ai pas moins l’envie et le plaisir d’écrire mais plus “d’endroits” pour le faire tant l’éditorial revêt un caractère important dans la communication sur le web d’aujourd’hui (cela fait 12 ans que je le dis).

Enfin, le temps joue quand même un peu, de par son manque d’élasticité et par son rôle sur les priorités de chacun. J’ai fêté mes 38 ans il y a quelques jours, j’ai une famille, mes priorités ont évolué. De nouveaux enjeux m’animent également sans que ce blog ne soit le meilleur endroit pour les exprimer. Je pense notamment au développement durable et à la conscience d’une planète que je dois préserver pour mes enfants. Mon expérience, mes compétences peuvent servir d’autres causes, ces dernières réclament leur part de temps et la prennent notamment sur celui consacré à ce blog.

Amomenti ne va donc pas disparaitre puisque pour moi il est identitaire, les centaines de billets présents sont le reflet de ce que je suis professionnellement, mais son actualisation se fera (comme pour les derniers mois) de façon plus épisodique.

A bientôt.

Les 16 et 17 mars prochains, je serai de retour à Sciencescom, l’école qui m’a formé à la communication et sans doute la meilleure expérience de ma vie d’étudiant par la qualité de son enseignement. Je retournerai donc dans mon école non pas en tant qu’étudiant mais en tant qu’intervenant auprès du bachelor éditeur de contenus médias (Bac+3).

Mon rôle durant ces deux jours sera de dresser un panorama compréhensible des enjeux du web 2.0 et de partager mon expérience. Je vous raconterai sans doute le résultat de mon intervention ici. D’ici là, je planche sur le contenu. J’ai la mémoire d’intervenants pertinents et passionnants lors de mes années d’études, j’espère bien être de ceux là : )

Bien sûr, il n’y a pas que le travail dans la vie et ma famille et les enfants sont les plus importants. Mais il reste que je passe des heures au travail, avec mes collègues, mes clients et si j’ai choisi ce métier et l’Internet, c’est parce que cela me fait vibrer.

Je suis un homme d’idées, de conviction et j’ai besoin de les exprimer aussi dans mon travail. Merci à mes clients qui me permettent de vivre ça. J’apprends aussi des autres et leurs propres convictions, leurs propres élans me nourrissent. Ce billet est peut être un peu particulier mais c’est la manière que j’ai trouvé de dire que l’envie exprimée par Laurent Rossini et Yannick Hennequin m’a touché. Leur livre “expérience” : les obaméricains reflète une véritable énergie. Je le commande.

Je lis en ce moment avec beaucoup de plaisir :

“the dip” de Seth Godin,
“présentation zen” de Garr Reynolds
“les idées qui collent” de Chip et Dan Heath

Au delà des clés de compréhension qu’ils contiennent, Ces livres me donnent la pêche et m’ont permis de changer mon point de vue sur la pression professionnelle : la pression d’une somme de travail importante à fournir dans un laps de temps toujours plus réduit.

J’ai changé d’idée puisque d’un état de découragement potentiel en face de la tâche à accomplir (on pourrait dire le verre à moitié vide), je suis passé à l’excitation d’un challenge créatif. Etre sous pression nourrit la créativité, permet de mettre en oeuvre des solutions nouvelles, d’être imaginatif.

Finalement, cet état est très positif à deux conditions :
- la pression n’est pas l’urgence (il est important de ne pas confondre)
- il faut être prêt à travailler dur pour matérialiser rapidement les nouvelles idées générées (sans retarder les autres travaux, l’idée doit prendre forme tout de suite, une idée qui ne grandit pas, meure bien souvent)

C’est la rentrée après 3 semaines de congés. J’avais laissé ce blog en stand by il y a quelques semaines à cause d’un manque de temps et aujourd’hui, je temporise volontairement mon retour. J’aime toujours écrire, je suis toujours concerné au plus haut point par les stratégies du web et le nouveau marketing et je ne ferme pas mon blog du tout.

Je profite simplement d’une certaine (nouvelle) distance de l’actu blogoweb pour travailler sur mon second livre (après Promote). Et prendre du recul est une bonne chose… A bientôt.

Non, je ne suis pas mort. Je ne suis pas non plus parti élever des chèvres dans le Larzac. J’ai toujours de nombreuses opinions et idées sur le monde du net. Mais…

Ma vie professionnelle est très intense comme toujours mais le rythme s’est accéléré encore depuis quelques mois. Mon blog ne disparait pas, il est simplement en stand by. Pardon à tous ceux qui sont des lecteurs assidus, je reviendrai, je le promets. Je suis sûr que vous le comprendrez. Vous comprendrez également que je ferme les commentaires de ce blog tout en restant joignable via mail ou réseaux comme Linkedin.

Après la presse quotidienne avec l’article du monde et l’échange avec RMC, c’est la presse magazine avec laquelle j’ai passé un moment cet après-midi. Un journaliste de PC Expert prépare en effet un article sur la compatibilité et l’accessibilité du webdesign. Un sujet intéressant avec la future arrivée d’IE8 et de Firefox 3.

La discussion était très intéressante et Phlippe, j’ai hâte de lire votre article.

Le web 2.0, la réputation numérique, le nouveau marketing, la monétisation des blogs, l’intérêt des statistiques et l’évolution de l’importance du positionnement dans les moteurs de recherche : voici quelques uns des sujets qui m’animent en ce moment sans pourtant beaucoup bloguer sur le sujet.

Je ne perds pas d’intérêt pour ces sujets, mais peut être un peu dans le blogging tel que je le pratique depuis 2001. En fait, je réfléchis à l’idée de me concentrer (dans le temps dont je dispose) sur des ebooks/emagazines proposant une synthèse et une analyse sur différents sujets.

Entre la famille, un nouveau livre à écrire, de nouveaux livres à lire et les mandats de l’agence sans cesse plus intéressants et prenants, mon temps est restreint. Je crois que je préfère muter mes “réactions bloguesques” en synthèse plus réfléchies.

Voilà, c’est mon idée du moment, cela ne veut pas dire que je ne bloguerai plus (loin de là) mais peut être différemment, à suivre…

Et vous ? Comment a évolué votre façon de bloguer ?

La réputation numérique devient un sujet “chaud” dans les médias, j’ai été interviewé par une journaliste du Monde sur le sujet, son article est là.

Lisez également l’article “source” du sujet et qui résume l’importance de la réputation numérique : Google me I’m famous ! (en français)

Si vous voulez faire un break pour quelques jours ou pour vos prochaines vacances, je vous invite à découvrir La Closerie de Montour, table d’hôte et chambre d’hote à Cognac.

Détente et relaxation garantie en Charente, j’y retournerai cet été pour profiter du jardin, de la piscine, du barbecue. Un endroit sympa pour des vacances qui changent. Les chambres donnent également accès à une salle à manger avec cuisine équipée et un salon “club” avec wifi.

Les jours se suivent ou plutôt s’enchainent et se ressemble : les journées n’ont que 24 heures et je ne publie pas sur Amomenti. J’ai beaucoup de choses en tête et de dossiers à traiter pour mes clients mais au delà de cette charge de travail, il s’agit aussi d’un petit recul sur mon activité de blogging.

J’en avais parlé il y a quelques temps, je travaille sur un second livre et le recul nécessaire est un peu opposé à une activité plus en réaction d’un blog. Faible excuse, je le reconnais, mais impression véritable d’une envie de prendre un peu de hauteur. Rassurez-vous donc, je n’ai pas disparu et je reviendrai.

Une petite information cependant en passant : un nouvel outil de la bande de Yooda (à qui on doit déjà SeeUrank) pour calculer la densité d’un mot-clé sur une page. Rappelons que cette démarche est très utile dans une logique de “raffinage”, c’est à dire d’optimisation des contenus pour le positionnement organique dans les moteurs (référencement naturel).

Le logiciel : Yooda Match density est gratuit, ce qui ne gâche rien, et, après quelques tests, s’avère intéressant. Notamment pas sa fonction de comparaison de deux pages d’un même site ou d’un autre…

Ne perdons cependant pas de vue qu’il ne s’agit là encore que d’un outil, il n’est ni exclusif, ni magique.

J’ai participé durant le mois de décembre au calendrier de l’avent des webmasters : le buzz de Noël. Le sujet que j’avais choisi de traiter portait sur la réputation numérique, je vous le livre et vous invite à consulter les autres sur le buzz de Noël.

Le cadenas Kriptonite (anti-vol que l’on peut ouvrir avec un simple crayon BIC), l’iPod nano d’Apple (dont la fragilité de l’écran a valu de reprendre la production de milliers de baladeurs) sont quelques uns des exemples qui montrent combien les internautes ont désormais assis un pouvoir important face aux marques.

Le web 2.0, bien plus que les technologies qu’il met en lumière, montre une seconde génération d’internautes qui ne se contente plus de lire ou de visionner mais publie et s’exprime. Les consommateurs sont devenus des conso-acteurs.

J’évoquais le pouvoir que cette masse (désormais non silencieuse) possède sur les marques, mais elle s’applique à un champ plus large que la simple relation marketing ou publicitaire. Aujourd’hui toute médiatisation est sujette à la publication d’un feedback. Dan rather, présentateur vedette de l’information sur CBS en a fait la douloureuse expérience lorsqu’il a du démissionner pour avoir basé un reportage sur un faux dossier dénoncé par des blogueurs.

La réputation numérique touche tout le monde
Ce qui est valable pour Dan Rather l’est également pour vous. Je ne parle pas ici de sa démission mais de l’impact que son erreur a produit sur sa réputation numérique. Dans le cas du présentateur journaliste, c’est l’effondrement de sa crédibilité qui a précipité sa sortie.

Chacun de nous véhicule une image, une réputation qui nous sert professionnellement dans nos relations avec des clients, des partenaires, des fournisseurs mais aussi avec votre futur employeur ou votre employeur actuel. La liberté de publication sur l’Internet fait qu’aujourd’hui n’importe laquelle de vos actions ou engagement est susceptible d’être visible sur le web (entreprise, association, présence dans les forums…). Chacun de nous a une réputation numérique.

Dans son article sur le sujet Aurélie Ponton cite l’Institut Québecois d’Ethique Appliquée qui publie l’information suivante : 60% des employeurs canadiens s’introduisent dans Facebook (outil de réseau social sur le web) pour voir ce leurs salariés disent ou montrent (vidéos, photos) sur le web. Même si le chiffre est surprenant, il ne s’agit là que d’une confirmation supplémentaire de l’importance de l’Internet dans le domaine des ressources humaines. Toute démarche de recrutement passe inévitablement aujourd’hui par la case “Internet”. Dans ce cadre, votre réputation numérique vous précède et brosse de vous un portrait beaucoup moins lissé qu’un simple curriculum vitae.

Ce que le web dit de vous
Votre réputation numérique réprésente votre image, basée sur les informations qu’un recruteur, un employeur ou un futur client pourra obtenir sur vous. Et il ne s’agit pas seulement de ce que vous pouvez dire mais également de ce que d’autres peuvent dire de vous.

La théorie du trou noir
Les moteurs de recherche n’aiment pas les vides et comme un trou noir dans l’espace, ils cherchent à combler ce vide en “attrapant” tous les éléments se trouvant à proximité. Cette attraction génère un accélérateur sur tout contenu pouvant combler un “blanc”. Si votre nom ne produit aucun résultat dans Google, vous pouvez être alors assuré que le premier contenu venu se trouvera présenté en première position. Et si ce contenu vous était défavorable ou véhiculait simplement une image trop “personnelle” de vous ?

Comment gérer sa réputation numérique
Il est donc primordial de défendre votre réputation numérique et pour cela, l’ensemble des techniques liées au “Search marketing” (SEM-SEO) peuvent s’appliquer.

Deux grands types d’actions sont à entreprendre : surveiller et agir. Surveiller consiste à placer des indicateurs pour suivre votre réputation numérique (Google Alerts est une solution simple et rapide mais tout autre système de veille sera utile). Agir vous obligera à publier sur le web au travers des réseaux sociaux, des forums, des blogs ou des eportfolios (voir l’article sur la réputation numérique appliquée aux hommes et femmes politiques).

En quoi la réputation numérique est-elle si importante ?
Peut être pensez-vous que la dimension “recrutement” ne vous concerne pas et que vous n’êtes pas en relation avec des clients ou prospects. Soit ! Mais il reste un élément qui éveillera tout de même votre attention. L’évolution de notre société de consommation place désormais la recommandation personnelle au sommet de l’échelle de la confiance (qui croyez-vous : un publicitaire ou un consommateur ayant déjà acheté le produit ?). Inexorablement, le web s’appuiera de plus en plus sur ces notions “d’influence marketing”, jusqu’aux moteurs de recherche qui réfléchissent aujourd’hui au “social search”.

Le social search induit un nouveau mode de classement des résultats de recherche dans un moteur comme Google selon les avis de ceux qui ont effectué cette recherche - Les consommateurs sont de plus en plus des conso-acteurs - Mais alors comment juger de la qualité d’une recommandation effectuée par un internaute ? Simplement en s’appuyant sur son degré de crédibilité et sa réputation numérique. Vous êtes quelqu’un de confiance sur le web ? Vous aurez de plus en plus de pouvoir !

L’économie numérique a besoin de confiance pour fonctionner (confiance dans les produits, le vendeur, le système de paiement) et cette confiance est basée sur la crédibilité d’une offre. Comment obtenir de la crédibilité ? En obtenant la recommandation de ceux dont l’image est positive, dont la réputation numérique est favorable.

Et vous ? avez-vous saisi votre nom dans Google ? Quelle est votre réputation numérique ?

Pour continuer sur Amomenti, les articles qui parlent de réputation numérique.

J’ai mêlé durant ce dernier mois mon envie de tester l’audience de ce blog et un manque de disponibilité pour bloguer. En clair, je n’ai quasiment pas publié sur ce blog durant le mois de janvier. Le manque de disponibilité pour le faire s’est mué en une raison beaucoup plus satisfaisante pour mon égo : l’envie de vérifier si l’adage est vrai : “blog or die” (publier ou disparaitre).

C’est une règle en effet que de constater une baisse tangible de l’audience dès lors que vous ne publiez plus ou que vos billets sont “pauvres” en terme de valeur ajoutée. Mais qu’en est-il de l’arrêt de publication durant une période significative. Pour ma part, j’ai estimé qu’un mois sans publication était une période significative (habituellement je publie plusieurs fois par semaine).

Le constat est donc que ne pas publier n’a pas fait disparaitre Amomenti.

Il est vrai que ce blog existe depuis presque 3 ans et comptabilise plus de 400 articles. Google en indexe plus de 750 pages, ce qui fait que malgré la perte d’audience due à l’absence de nouveaux billets, il reste une audience résiduelle non négligeable.

La baisse d’audience est significative puisque j’ai perdu 60% de mes visiteurs durant le mois de janvier. Il reste néanmoins plus d’une centaine internautes par jour se rendant sur le site.

Plus surprenant encore, le nombre d’internautes “abonnés” au site via le fil RSS n’a pas fléchi, il a au contraire augmenté. Sans doute parce que de nouveaux internautes s’y sont inscrits mais aussi parce que les fidèles n’ont pas supprimé mon blog de leur liste.

Je ne sais pas en revanche si la tendance resterait la même concernant les abonnés RSS dans le cas ou mon “absence” venait à se prolonger, je ne crois pas.

Il y a bien un domaine dans lequel l’absence de publication a agit de façon négative : les commentaires. Je n’ai quasiment enregistré aucun commentaire sur le blog durant le mois de janvier (hormis les centaines de spams bien entendu). Cela tendrait à dire qu’en l’absence de “vie” sur un blog, il devient une source documentaire mais se vide de son essence de discussion.

Un blog qui ne publie pas devient un site comme les autres ? L’expérience de Amomenti peut-elle être généralisée sur certains points ? Qu’en pensez-vous ?

Les rentrées, cela me procure toujours une montée d’adrénaline. Bien loin des bonnes résolutions (que je ne tiens que très rarement… en fait jamais), le démarrage d’une nouvelle année c’est comme une promesse, celle de rebondissements, de challenges, d’échecs évidemment mais de succès aussi. Et puisque le monde ne s’arrête jamais, il y aura du nouveau, de l’inattendu, de nouvelles rencontres, de nouveaux défis. Je vous souhaite ce que je me souhaite à moi-même : une année 2008 riche de tenir toutes ces promesses.