…avec la Planète, c’est ce qui m’anime en ce moment avec l’organisation le 6 juin d’un événement autour de la sortie de Home, le film de Yann Arthus-Bertrand.

Mon travail de conseil est passionnant notamment par la richesse et la diversité des secteurs d’activité et des problématiques de mes clients. Un secteur est particulièrement intéressant à l’heure actuelle par l’énergie qu’il véhicule : le développement durable (je lis actuellement “réussir sa communication locale sur le développement durable” de Thierry Saurat et Christophe Bultel).

C’est quoi ?
Le développement durable c’est répondre aux enjeux du présent tout en se donnant toutes les chances aux générations futures de répondre aux leurs. Cela signifie bien entendu préserver la planète et adopter de nouveaux réflexes de consommation (produits, énergie, etc…), mais cela signifie aussi répondre aux attentes du présent.”

Je soutiens bien sûr les actions louables de leaders dans le domaine comme Yann Arthus Bertrand et Good Planet (comment ne pas le faire) mais je m’interroge sur la capacité de chacun à entendre la critique sur son mode de vie. Car pour nous, peuplades hyper privilégiées dont le niveau d’équipement en tout genre et la consommation d’énergie sont odieuses au regard des autres, le développement durable apparaît comme une contrainte.

Le discours même induit une notion d’opposition. Dans l’expression “sauver la planète”, il y a une notion d’urgence que je comprends et respecte et une notion guerrière. Sauver de quoi, de qui et donc contre quoi et contre qui ? Personnellement, je préfère l’expression “sauvegarder” la planète, moins agressive mais peut être suis-je le seul à voir cela sous cet angle.

Il reste que si l’on souhaite un monde meilleur ou au moins identique pour nos enfants, il n’en est pas moins facile de vivre dans la critique permanente : du moyen de locomotion (difficilement supprimable partout) aux matières de nos vêtements en passant par les fruits que nous consommons (”tu as mangé un kiwi !! Mais tu sais quel est le bilan carbone ?”).

Si nous sommes chacun prêts à vivre en meilleure harmonie avec notre planète, nous pouvons aussi être agacés par une critique trop prompte et la communication “verte” serait sans doute bien inspirée d’apporter plus de pédagogie et de dynamique à son mouvement.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Que signifie pour vous le développement durable ?