En France, c’est bien connu, on a des idées et pas de pétrole. Ca tout le monde le sait. Mais en France on a aussi la cuisine et la jalousie. Les blogs français sont un peu chahutés en ce moment, la polémique ne cesse de rebondir autour des blogs de filles et de la monétisation de l’audience.

Ce principe simple de rétribuer le temps passé à créer du contenu (donc de la valeur) ne semble pas compris par tous dans l’hexagone alors qu’au delà de nos frontières, il s’érige en normalité. Alors est-ce par simple jalousie ou par calcul que les blogueurs se griffent et est-ce que la polémique peut s’avérer être une forme de valeur ?

Vous l’aurez remarqué, je ne cite pas de nom (pourtant, j’en ai ) et simplement parce que je ne veux pas verser moi-même dans la polémique, ce blog n’existe pas pour cela. Bien sûr, dans une société nouvelle où l’expression est un droit, il faut accepter que toutes les voix s’élèvent. Mais il est tellement facile d’exister en dénigrant ce que font les autres que certains pourraient en faire leur “fonds de commerce”.

A mon sens, la France pâtit de cette petite mentalité qui jalouse et “descend” ceux qui par leur travail prennent de la hauteur. Je respecte infiniment ceux qui créent de la valeur, qui donne de leur temps pour animer et enrichir une communauté thématique. A l’inverse, je n’accorde aucun crédit à ceux qui existent sur le dos du travail des autres. “Le contenu est roi”, c’est le crédo de l’internet en général et des blogs en particulier. Pour moi, la polémique et le fiel ne sont pas des contenus dignes. J’avais simplement envie de le dire, à bons entendeurs…

J’ai mêlé durant ce dernier mois mon envie de tester l’audience de ce blog et un manque de disponibilité pour bloguer. En clair, je n’ai quasiment pas publié sur ce blog durant le mois de janvier. Le manque de disponibilité pour le faire s’est mué en une raison beaucoup plus satisfaisante pour mon égo : l’envie de vérifier si l’adage est vrai : “blog or die” (publier ou disparaitre).

C’est une règle en effet que de constater une baisse tangible de l’audience dès lors que vous ne publiez plus ou que vos billets sont “pauvres” en terme de valeur ajoutée. Mais qu’en est-il de l’arrêt de publication durant une période significative. Pour ma part, j’ai estimé qu’un mois sans publication était une période significative (habituellement je publie plusieurs fois par semaine).

Le constat est donc que ne pas publier n’a pas fait disparaitre Amomenti.

Il est vrai que ce blog existe depuis presque 3 ans et comptabilise plus de 400 articles. Google en indexe plus de 750 pages, ce qui fait que malgré la perte d’audience due à l’absence de nouveaux billets, il reste une audience résiduelle non négligeable.

La baisse d’audience est significative puisque j’ai perdu 60% de mes visiteurs durant le mois de janvier. Il reste néanmoins plus d’une centaine internautes par jour se rendant sur le site.

Plus surprenant encore, le nombre d’internautes “abonnés” au site via le fil RSS n’a pas fléchi, il a au contraire augmenté. Sans doute parce que de nouveaux internautes s’y sont inscrits mais aussi parce que les fidèles n’ont pas supprimé mon blog de leur liste.

Je ne sais pas en revanche si la tendance resterait la même concernant les abonnés RSS dans le cas ou mon “absence” venait à se prolonger, je ne crois pas.

Il y a bien un domaine dans lequel l’absence de publication a agit de façon négative : les commentaires. Je n’ai quasiment enregistré aucun commentaire sur le blog durant le mois de janvier (hormis les centaines de spams bien entendu). Cela tendrait à dire qu’en l’absence de “vie” sur un blog, il devient une source documentaire mais se vide de son essence de discussion.

Un blog qui ne publie pas devient un site comme les autres ? L’expérience de Amomenti peut-elle être généralisée sur certains points ? Qu’en pensez-vous ?

Les entreprises sont désormais conscientes de l’importance d’installer un outil de suivi statistique sur leur site web (même si bien souvent elles ne sont pas prêtes à en payer le coût…). Reste que face à la manne ininterrompue d’informations que peut procurer un tel outil, les responsables de communication, les chefs d’entreprises sont assez démunis.

“Regarder des courbes qui montent ou qui descendent n’apporte finalement pas grand chose”. Voilà le constat que pourrait faire un propriétaire de site en regardant ses stats sans véritable analyse. “C’est sympa les stats mais au final ça sert à quoi ?”.

Si les entreprises sont désormais conscientes de l’enjeu des statistiques, c’est parce qu’en face de l’outil, les agences ont parlé de “mesure”, de “retour sur investissement” ou “d’optimisation”. Mais ces bénéfices ne s’acquierent pas par magie, les statistiques peuvent être à la fois votre meilleur ami et votre pire ennemi. La définition de l’ennemi : vous fait perdre du temps et vous induit en erreur.

Comment s’en sortir ?
L’utilisation des statistiques doit répondre à une mesure précise correspondant aux attentes stratégiques du site. L’objectif de création du site était-il de générer des contacts commerciaux, des abonnements, de vendre ? On choisira ainsi de mesurer certains comportements précis, combien d’internautes ayant sélectionné un article précis ont cliqué sur “commander” ? Combien de visiteurs dans le mois sont des habitués ? Combien d’internautes ont visité le site suite à une annonce Adwords ?

La lecture régulière de ces indicateurs clés de performances (KPI) apporte de véritables informations aux chefs d’entreprises et responsables de communication pour orienter leurs actions interactives et mesurer leur retour sur investissement. Il est donc essentiel de définir ces KPI en amont de la réalisation du site, de manière à être en totale adéquation avec les objectifs et d’intégrer dans les développements les éléments techniques nécessaires à l’analyse ultérieure.

Dans cette idée de KPI, je vous invite à lire le bon article de Go-referencement sur les KPI d’un blog.

Voilà une question qui m’interpelle et sur laquelle je cherche une position claire et synthétique : faut-il et comment monétiser un blog efficacement ? Comme tous, je vois certains de ces nouveaux médias (et oui je considère les blogs comme des médias ) se convertir en blog sandwichs, multipliant les espaces de promotion, d’information et de publicité. Bien souvent, ces “placards” sapent à la fois l’ergonomie et la crédibilité du blog.

Pourtant, nous le savons, l’audience et l’occupation sémantique sont les clés du succès d’aujourd’hui et le business de demain. Alors comment faire pour monétiser son blog ? Je travaille sur la réponse, en attendant, je vous invite à lire la tribune de Cédric Motte sur le Journal du net. (Merci à Stéphane pour l’info).

Vous avez des idées ? Des réponses ? Des attentes particulières sur ma réponse à venir ?

Le magazine québecois “Affaire Plus” publie un article sur les blogs avec l’ami Michael comme l’un des interlocuteurs principaux. Je vous invite à la lire et à compléter votre lecture sur le sujet avec 2 articles d’Amomenti :

L’interview de Michael réalisée il y a quelques semaines (vous en apprendrez un peu plus sur lui)

L’article sur l’intérêt d’un blog pour un pro ou un consultant.

J’accumule les idées d’articles que je ne prends pas le temps de rédiger par la suite. Mon interface d’administration Wordpress voit la liste des “brouillons” s’allonger. Alors quoi faire ?

Si on ne blogue pas, on meurt. Donc il faut bloguer ! Mais vaut-il mieux bloguer des liens, des articles un peu “légers” ou accepter de ne pas publier durant plusieurs jours mais conserver une lige éditoriale d’analyse et de vulgarisation ?

Cela dépend un peu de mon objectif me direz-vous ? Est-ce que je souhaite développer une audience fidèle à des contenus réfléchis ou maximiser une audience à tout prix ? Vous qui connaissez et lisez ce blog, qu’en pensez-vous ? Qu’attendez-vous d’Amomenti ?

Sylvain (20syl) est l’un des co-fondateurs du blog “cholet-cyber.com”, un blog collaboratif dédié à l’actualité de la ville de Cholet (Ville de l’Ouest de la France, 50 000 habitants, une équipe de Basket en ProA, berceau de l’industrie du textile et de la chaussure en France). Il a accepté de répondre à mes questions dans le but de tirer quelques enseignements de cette démarche locale. Sylvain blogue par ailleurs sur son métier de webdesigner sur www.20syl.com Lisez la suite »

Depuis mars 2001 et l’ouverture de mon premier blog, j’ai testé plusieurs plate-formes (B2, Dotclear, Wordpress) et utilisé une bonne demie-douzaine de design différents. Amomenti change donc (encore) de peau pour deux raisons : la première c’est que rien ne s’y oppose et que c’est agréable et la seconde raison (plus stratégique) est que si le design n’est sans doute pas l’élément majeur d’un blog, il traduit cependant une atmosphère et fournit une première impression aux internautes.

Design -1

Or, le précédent design (orange) de ce blog s’orientait vers une ergonomie originale (seul le billet le plus récent paraissait en page d’accueil), des couleurs tranchées. Si nous nous étions attachés à produire une expérience utilisateur originale mais néanmoins intéressante, elle n’en restait pas moins empreinte du sujet “design” ou “conception web”. Loin de moi l’idée de dénigrer ce style, je trouve même que les navigations originales sont d’excellents reflets de contenus pour les webdesigners (voir par exemple le blog de 20syl). Je reviens donc en arrière avec un design traditionnel plus proche de celui qui était le mien auparavant.

Design -2

Pour ce nouvel habillage, l’inspiration est forte et revendiquée autour des blogs de deux experts : Guy Kawasaki et Eric Peterson. Pourquoi ? Simplement parce que j’aime leur discours et leur façon de le présenter. J’ai donc voulu un design de blog qui reflète la dimension “réflexion” de certains de mes billets, une orientation vers la sobriété graphique et le sérieux.

Ai-je eu raison ? Vous quelle expérience ?

J’y pars… (ça fait tôt quand même…)

C’est la deuxième semaine du test sur la viralité des blogs, j’y vais moi aussi de mon post pour le fun. Via Michael.

C’est Stéphane Guerry de Mediapedia qui en parle bien avec ce billet. Les blogs trustent l’information et les positions privilégiées dans les outils de recherche. De fait, ils occupent des territoires de communication qui peuvent intéresser les marques. Stéphane relaye notamment l’exemple du blog dédié au “coup de tête” de Zidane lors de la finale de la coupe du monde et reprend les statistiques de fréquentation dudit site : fulgurant !

Cette audience relayée par les mass média comme la télévision a permis à son auteur de vendre son blog. Le montant de la transaction est assez anecdotique (104 euros) mais le phénomène en induit d’autres. L’expérience a d’ailleurs servi puisque l’auteur en question a lancé un blog sur… …la grippe aviaire. La qualité et la fréquence de son contenu lui permettent de se positionner dans les outils de recherche en pôle position. On peut imaginer que les grandes marques de volaille s’arracheront ce blog en cas de nouvelle crise.

La multiplication des blogs et des auteurs ouvre donc le champ à une occupation des grands thèmes de l’actualité et des habitudes de vie. Les marques souvent encore frileuses à l’idée d’investir dans l’éditorial y trouveront (à condition de payer) le moyen d’exister sur un sujet très rapidement. Imaginez que Renault ou Ferrari puissent acheter le championnat du monde des constructeurs de Formule 1 sans même le courir…

Bien sûr lorsque l’on parle d’audience, les experts de la promotion interactive (auxquels je m’associe) souhaiteront évoquer l’importance de mettre en valeur “l’audience utile”. Désormais avec l’avènement de ces “blogueurs mercenaires”, il faudra également se poser la question de “l’audience crédible”. Car si l’achat d’un tel blog peut s’avérer un accessible rapide à une position visible et privilégiée, la question de la crédibilité se pose. Les blogs posent encore et toujours la question de leur limite de crédibilité. Et vous, êtes-vous un blogueur idéaliste ou un blogueur mercenaire, tout le monde n’a-t-il pas son prix ? Qu’en pensez-vous ?

Sans revenir sur le débat qui a agité la blogosphère et ce blog (voir “coming out”) sur le choix de vote de loïc Le Meur, je comprends combien il lui est difficile de ne pas véhiculer ses idées politiques sur son blog. Je dois vous avouer que cela ma démange souvent même si je reste fidèle à mon souhait de tenir une ligne éditoriale apolitique.

Après un master en communication, j’ai travaillé en télévision avant de me lancer dans l’Internet il y a 10 ans, animé de plus par une responsabilité entrepreneuriale, je pense détenir beaucoup de clés pour décrypter certains médias et messages politiques. Et cela me fait régulièrement bondir, pas vous ?

Les médias, l’Internet, les blogs jouent actuellement un rôle déterminant dans la campagne présidentielle française et je ne peux m’empêcher de me remémorer la phrase de mon professeur de français au lycée : “l’esprit critique est ce qui fait de l’homme un identité pensante”. Haro sur la bergerie de panurge, il est parfois difficile de se faire une opinion juste tant les médias jouent une partition partisane. Les journalistes sont-il les meilleurs vecteurs de la vérité ou faut-il savoir, envers et contre tous les messages quotidiennement lancés, garder sa raison et chercher sa propre opinion.

Toute personne qui relate un fait ou une opinion y appose un filtre personnel. J’ai eu un professeur de cinéma qui nous avait fait la démonstration suivante : une image peut prendre un sens tout à fait différent selon le contexte dans lequel on le place. Prenez l’image d’un homme qui regarde sans expression une caméra en plan fixe. Montrez ensuite une image de cimetière, vous penserez que le personnage pense à la mort d’un de ses proches, il est triste. Gardez la même image de l’homme et cette fois montrez ensuite l’image d’un train entrant en gare, vous imaginerez alors qu’il peut être impatient d’accueillir un être cher.

La morale est simple : toute information à un contexte et un chef d’orchestre qui vous le présente. L’esprit critique consiste à s’affranchir de ces deux éléments et de rechercher sa propre vérité. Alors, les médias sont-ils suffisants pour se faire une opinion ?

je sais que ce post est atypique, mais il touche une valeur fondamentale de la valeur du partage sur l’Internet : véritable lieu d’échange et d’enrichissement ou sphères d’influences. Comment l’Internet français se réveillera-t-il au lendemain de l’élection présidentielle ? J’ai cru en l’Internet il y a 10 ans pour ce qu’il est aujourd’hui avec le web 2.0, c’est à dire un espace d’expression affranchi des dictats des grands diffuseurs. Il semble que comme dans toute révolution qu’à connu notre civilisation, il soit difficile de ne pas céder à la pression politique ou marchande. Alors ? Pour vous, que sera l’Internet de demain ?

Je viens de me rendre compte d’un commentaire posté sur le sujet du coming out politique de Loïc. Ce commentaire était totalement hors sujet puisqu’il traitait avec une vindict, dont je laisse la responsabilité à son auteur, de “l’affaire” du communiqué du pape Benoit 16. J’avoue que c’est la première fois que je subis un trolling de cette espèce et que l’on tente ainsi d’instrumentaliser ce blog.

J’ai choisi de supprimer ce commentaire tant il dérive de la ligne éditoriale de ce blog. J’en aurais volontiers informé directement l’auteur si celui-ci avait eu le courage de ses opinions et n’avait pas publié anonymement.

En France les éléctions approchent et les jeux d’influences montent en pression, les blogueurs se trouvent au coeur de ce débat… (Note postérieure : les commentaires sont très intéressants, les avis sont partagés).

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On aime ou on aime pas ! Mais si vous vous intéressez à une vision presque sociologique de la pub, je vous invite à découvrir le blog de Matthieu Barré : images d’un reflet. Il décortique certaines pubs, certains comportements, il donne des clés et son avis sans compromission, c’est un regard sur notre société, c’est un blog quoi ! Allez voir…