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12 mai 2009

Est-ce que je n’ai plus rien à dire ?

Le moins que l’on puisse dire est que ce blog n’a plus la fréquence de publication qu’il avait connu il y a quelques années. N’ai-je plus rien à dire ? Evidemment non ! Il y a toujours beaucoup à dire sur les évolutions des stratégies pour le web, le référencement ou la communication en général. Le manque de temps ne peut pas être une excuse totale.

En vérité, j’ai un peu moins envie de publier sur le thème précis de la conception web ; mes mandats professionnels me poussent également vers d’autres sujets plus stratégiques (donc avec des informations plus confidentielles). Un autre point réside dans le ton de ce blog, je n’ai que très rarement passé les limites de l’objectivité sur les thèmes abordés et mes lecteurs l’ont visiblement apprécié. Mais aujourd’hui, mes billets seraient sans doute beaucoup plus engagés notamment pour dénoncer la pub telle qu’elle est souvent conçue aujourd’hui, c’est à dire en nous prenant pour des cons.

Je n’ai pas moins l’envie et le plaisir d’écrire mais plus “d’endroits” pour le faire tant l’éditorial revêt un caractère important dans la communication sur le web d’aujourd’hui (cela fait 12 ans que je le dis).

Enfin, le temps joue quand même un peu, de par son manque d’élasticité et par son rôle sur les priorités de chacun. J’ai fêté mes 38 ans il y a quelques jours, j’ai une famille, mes priorités ont évolué. De nouveaux enjeux m’animent également sans que ce blog ne soit le meilleur endroit pour les exprimer. Je pense notamment au développement durable et à la conscience d’une planète que je dois préserver pour mes enfants. Mon expérience, mes compétences peuvent servir d’autres causes, ces dernières réclament leur part de temps et la prennent notamment sur celui consacré à ce blog.

Amomenti ne va donc pas disparaitre puisque pour moi il est identitaire, les centaines de billets présents sont le reflet de ce que je suis professionnellement, mais son actualisation se fera (comme pour les derniers mois) de façon plus épisodique.

A bientôt.

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5 réponses

  1. AW :

    Et pourquoi ne pas utiliser twitter ? Pour diffuser et partager plus succinctement, plus rapidement… Je serais ravi de t’y retrouver!

  2. Stéphane Brossard :

    Je ne suis pas convaincu par twitter et sa logique de l’urgence. Au delà du partage, le blog est pour moi un exercice de synthèse, un travail sur l’objectivité des choses.

    Je peux me tromper bien sûr mais Twitter me semble vide de sens.

  3. Haaaaaaaa ! :

    Bonsoir,
    he bien c’est un bien joli coming-out, plein de sincérité et d’authenticité.
    Je vous lis(ais) régulièrement depuis que j’ai connu votre blog suite à l’achat de Promote.
    En résumé je n’ai pas appris grand chose dans ce livre, hormis peut-être la notion de levier et de promotion interactive.
    Quand je dis que je n’ai rien appris, ce n’est pas péjoratif, non.
    Ce livre a été pour moi une piqûre de rappel sur les fondements de la publicité, de la promotion et de la communication, un rappel des bases.
    Donc, que du positif en somme.

    Et puis, ce post évoquant la notion de développement durable et de parentalité, cela me rappelle une chose que je n’ai pas faite lors de la lecture d’un de vos posts datant du 13 janvier 2009 intitulé “Pourquoi toujours en guerre ?” : laisser un commentaire. Ce que je m’apprête à réparer.

    Ce post m’a sensibilisé sur 2 ou 3 points. Je vais essayé de synthétiser ma pensée, même si ce n’est pas mon fort =), en essayant de garder la ligne de conduite suivante : “ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement, et les mots pour le dire, viennent aisément.”(Boileau).
    Dans ce post donc, il était question de développement durable, du terme Bio, mot que je vomis, ne supporte plus de lire, de prononcer, d’entendre, tant son identité et son concept ont été usurpés par le publicité pour vendre tout et n’importe quoi, jusqu’au PQ bio …

    J’ai la trentaine d’années, en sciences économiques et sociales, je fais partie de ce que l’on a appelé “la génération sacrifiée”.
    La génération de l’après baby-boom de 68 et de l’avant/pendant papy-boom. Pris en etau.

    Je fais donc partie de cette génération a qui l’on demande de faire tampon, “de réparer les erreurs” du passé, de jouer le rôle d’amortisseur pour préparer un avenir meilleur à la génération future, de courber l’échine, voire de s’oublier j’ai envie de dire …
    Ce que je trouve ma foi fort normal, dans de nombreuses civilisations, la nouvelle génération se doit d’aider les ainés. Soit, c’est dans ma vision des choses.

    Là où le bât blesse, c’est qu’aujourd’hui, et c’est là où je vous rejoints, on nous demande d’agir dans l’urgence, en nous faisant porter la responsabilité quant aux maux d’aujourd’hui.

    Ces propos n’engagent que moi, mais je pense que cela représente une bonne partie des gens de ma génération, enfin j’aime à le croire.
    C’est un fardeau difficile à porter, et c’est une des raisons, selon moi, de la montée de l’individualisme, mais c’est un autre débat.

    Je ne me sens pas responsable des déboires économiques, politiques, sociologiques et éthniques que nous vivons aujourd’hui, et je n’ai pas envie de l’être.
    J’ai envie à l’instar de la génération des soixante-huitards, d’insouciance, de légèreté.

    Certes j’ai conscience de l’état d’urgence écologique dans lequel se trouve notre planète, et c’est tout naturellement que j’ai adopté la phylosophie du développement durable, de part mes actions de tous les jours, en adaptant ma façon de consommer.
    Cela ne se fera pas en un jour et mon approche n’est pas encore parfaite, perfectible, car il faut que nous reconsidérions et réinventions notre façon de consommer, de vivre.
    Le problème dans tout cela, c’est que cela se fait sous la forme d’une contrainte, d’un ultimatum, d’une urgence, d’une injonction.
    Votre exemple du bilan carbone du kiwi illustre parfaitement ma pensée et mes propos et m’a bien faire rire, tant il est réaliste, et met en exergue la montée d’un certain “extrémisme” du développement durable ; à quand la délation pour consommation de fruits hors saison ?

    Je rêve toujours secrétement à feu ma vieille Triumph Spitfire qui consommait à outrance, puait l’essence et l’huile brûlée, et asphyxiait les pauvres cyclistes et automobilistes coincés dans les embouteillages !
    J’étais alors un paria, un dissident, raaa lovely …

    Nous sommes tous des enfants en quelque sorte de notre pays, Mère Patrie, qui cherchons un exemple à suivre, et notre gouvernement actuel n’est pas un modèle de vertue en la matière, tant dans ses orientations politiques, sociologiques, économiques qu’écologiques ?

    Alors pour finir, oui, le développement durable m’apparait parfois comme une contrainte, une énième, mais inévitable, car je suis conscient des enjeux qu’il comporte et parce que je suis en accord avec ce concept, ce mode de vie, et que j’ai envie de léguer une planète propre à mon fils.

    Vous pouvez reprendre une activité normale.

  4. Stéphane Brossard :

    Et bien voilà un commentaire qui pourrait être un billet à part entière. Merci pour cet élan. J’en comprends toute la frustration d’une société qui ne nous laisse pas beaucoup de choix raisonnables.

    Mes propos concernant le “développement durable” ne sont toutefois pas vécus comme une contrainte forte, plutôt comme un choix guidé par la raison, une véritable volonté d’engagement. J’y reviendrai sans doute dans de futurs posts.

  5. Jonathan Bergeron :

    Il te reste toujours l’opportunité de contribué au débat en commentant les autres blogues. Ceci prends moins de temps et permet souvent d’avoir le propos un peu plus engagé.

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