Lutte anti-spam : l’onde choc technique
En 2006, la France a statué sur l’économie numérique avec la LCEN (Loi pour la Confiance en l’Economie Numérique). En cela, elle définissait légalement la notion de légalité d’utilisation d’une adresse email dans le cadre de l’envoi d’emails marketing, aux Etats-Unis, une autre loi faisait de même : la CAN-SPAM. Aujourd’hui et presque en catimini, l’onde de choc technique est arrivée.
Les opérateurs Internet, les hébergeurs mettent en place des filtres plus “méchants”, des restrictions, des quotas qui ont pour but de restreindre les spams. L’intention est louable mais les entreprises vont être nombreuses à se retrouver en liste noire. Par manque d’information, beaucoup vont en effet voir leurs envois bannis et par conséquence ne pas parvenir à leurs destinataires.
Comment faire alors aujourd’hui pour envoyer des emails à ses clients et ses prospects dans les règles de l’Art. Finalement la réponse est assez simple et je la répète depuis que ce blog existe : respecter la permission.
Si votre interlocuteur vous a donné la permission de communiquer avec lui, vous avez fait les 3/4 du chemin. Il ne reste ensuite qu’à respecter la conformité du code (tiens ça aussi j’en parle depuis des années…) et à suivre des règles d’authentification technique désormais claires (Sender ID, DomainKeys…). Le temps des bricoleurs est bien révolu.
Base de données opt-in, code conforme et routage authentifié : la sainte trinité de l’email marketing.
Je tâcherai d’y revenir dans de prochains billets, mais pour ceux (les petits malins) qui auront compris qu’il s’agit là d’un sujet majeur du marketing d’aujourd’hui, ce post contient un certain nombre de mots-clés qui guideront leurs recherches. Je serai par ailleurs ravi d’en discuter avec vous en commentaires et par mail. N’hésitez pas.
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