Le référencement durable
Le Journal du net parle des “nouvelles arnaques” du référencement, et initie la logique de référencement durable.
L’une des 3 agences SEO qui illustrent le billet du JdN parle même de “référencement éthique”. Voilà un sujet qui fait un écho qui ne cesse de rebondir…
Je crée des sites professionnels depuis 10 ans et durant ce laps de temps, beaucoup de choses ont changé dans différents domaines et notamment pour le “référencement”. Depuis la préhistoire (au début de ma carrière), les moteurs de recherche ont changé : exit nomade (aujourd’hui Alice) et bien sûr, bonjour Google. Changées également les perceptions de mes clients qui font aujourd’hui une priorité de leur positionnement dans ces générateurs d’audience et de visibilité. Changées enfin les techniques des professionnels qui référencent les sites web dans ces moteurs.
Aujourd’hui, nous en savons plus sur les pourquois et les comments d’un référencement dans Google et consorts. J’irai jusqu’à dire que nous savons exactement ce qui fonctionne. Il y a 10 ans être visible dans les moteurs de recherche relevait de la chance et de l’accumulation “d’astuces”. Aujourd’hui nous le savons : le contenu est roi !
Le temps des “truqueurs” est-il révolu ? Les experts SEO (Search Engine Optimisation) ont-ils définitivement abandonné les astuces dans leur guerre tactique pour la zone chaude de Google ? Pas tout à fait et c’est ce pourquoi l’approche du JdN me semble intéressante et que je souscris à l’idée du “référencement durable”.
Qu’est-ce que c’est ?
Le référencement durable ou éthique consiste à utiliser des techniques de positionnement axées autour du contenu sans recourir à une visibilité différente entre internaute et moteurs. Comprenez que c’est par le contenu que peut voir un internaute que se crée le référencement et non pas des truchements plus ou moins visibles.
Seul le contenu devrait générer une présence dans les moteurs de recherche, c’est ça le référencement éthique. Malheureusement toutes les agences “professionnelles” de référencement n’ont pas cette élégance et usent encore d’astuces, certes non encore déclarées comme prohibées par les moteurs, mais limites quand même. Citons l’exemple de ces entreprises qui proposent un contenu NOFRAMES (avec une FRAME à 100%) bourré de BIG et de STRONG en H1 alors que la page d’accueil vue par l’internaute n’est qu’une image dénuée de pertinence.
A mon sens, il s’agit d’une fraude et mes clients seraient plus justement récompensées de leur éthique de référencement si les “tricheurs” ne leur passaient pas devant dans les résultats de recherche grâce ou à cause de leurs “astuces”.
Mon billet (et mon combat) est une profession de foi idéaliste pour une déontologie du référencement ou un lobbying visant à éveiller Google et les autres à considérer l’astuce du NOFRAMES comme du spamdexing. A vous de voir…
Catégorie : Référencement, SEO, Search Marketing |