Thème écolo-écono-politique
Personne ne saurait raisonnablement prendre partie contre le développement durable et la sauvegarde de la planète. La France connaît aujourd’hui une recrudescence de bons sentiments de tous bords politiques sur ce thème : élections présidentielles obligent. Les hommes et les femmes qui tentent de nous séduire usent et abusent de cette corde sensible en nous faisant oublier qu’il n’auront finalement que très peu de pouvoir pour véritablement changer les choses…
J’ai beaucoup de respect pour Nicolas Hulot qui pratique une guérilla systématique intelligente des politiciens pour placer le débat au premier plan. Mais je garde acte de l’interview de Richard Branson par Loïc Le Meur à Davos et de l’intervention de Shimon Peres au Web 3 que j’ai eu le vrai plaisir d’entendre. Tous deux ont simplement expliqué que le pouvoir politique n’avait pas les moyens de changer le monde, notamment parce que leur pouvoir est éphémère. C’est incontournable.
Alors comment changer le monde et sauver notre planète ?
Le seul levier véritablement efficace reste l’argent. C’est l’économie qui possède le pouvoir suprême sur l’échiquier géo-politique actuel. A mon sens, l’espoir le plus crédible pour la Terre réside dans le développement des énergies renouvelables : éolienne, géothermique, solaire et la recherche dans le traitement de ces énergies (pour les transports notamment : l’une des premières causes de pollution).
Imaginez que nous puissions nous déplacer et produire grâce à l’énergie électrique propre (générée en source naturelle), quel progrès pour la planète !
Poussons la réflexion et imaginons que la source d’énergie principale du monde devienne l’électricité propre, cela induirait un bouleversement politique majeur. L’importance de la surface de terre deviendrait une clé majeure et selon cette logique, les territoires africains ou russes seraient alors en bonne place pour acquérir un statut moteur. On peut ansi imaginer que les savanes africaines voient pousser des champs voltaïques, que les plaines russes accueillent des fermes éoliennes. Si la russie échangerait alors sa production de pétrole et de gaz contre l’électricité produite par le vent, l’Afrique troquerait sa misère contre une voie de développement durable à plus d’un titre ; quelle revanche !
Nous pourrions ainsi imaginer les ressources potentielles de chaque pays, pensez que l’Ecosse venteuse deviendrait source d’énergie pour l’Angleterre, que le Japon dépendent de la Chine, quels bouleversements ! A l’échelle de la France ce serait une nouvelle nique faite à Paris par sa province (difficile en effet de mettre en oeuvre des éoliennes dans Paris…).
Les risques des bouleversements géo-politiques
Il existe cependant un risque important que les conflits armés mondiaux qui flirtent aujourd’hui avec le pétrole se déplacent vers l’Afrique et sa richesse solaire. Comment les pays pauvres pourraient-ils résister à une nouvelle vague colonialiste ? L’ONU serait-elle assez forte et concernée pour empêcher ces guerres pour l’énergie ? Je crois que les intérêts économiques désormais internationaux (merci la mondialisation) serait un garde fou intéressant à une lutte de terriroires. encore une fois, c’est l’argent qui finalement décidera.
Je sais, il ne s’agit pas là d’un billet habituel mais je n’ai pu m’empêcher de réagir à l’intox que les hommes et les femmes politiques français dispensent dans les médias. Leur pouvoir tient beaucoup dans leur capacité à nous faire croire qu’ils peuvent changer le monde, n’oublions pas que chacun, nous avons cette possibilité, quel que soit notre niveau. Qu’en pensez-vous ?
Catégorie : Stratégie |
20 mai 2007 :: 12:03
[…] Sincèrement, je ne pense pas qu’une marque aussi cool qu’Apple ait besoin de ce type d’effet. Mieux encore, je crois que c’est la puissance de la marque qui peut conférer une part de son aura (la cool attitude) à la cause qu’elle défend. Il deviendrait cool de se préoccuper de l’Afrique. (ce qui rejoint un autre billet sur le thème de l’écologie et de l’Afrique, Ah, la géopolitique). […]