Clés pour l’écriture Web - 3
Sans doute ne le répéterai-je jamais assez : “le contenu est roi”. C’est grâce au contenu que l’internaute est fidélisé à un site Web ou un blog, c’est grâce aux contenus que Google et consorts vous octroient généreusement une place au soleil des résultats de recherche. L’écriture pour le Web est une écriture spécifique, qui emprunte au journalisme, aux blogs, à la communication.
Je vous invite à consulter les billets précédents pour ce thème (clés pour l’écriture Web 1 et 2) et, pour entrer un peu plus dans la technique, à continuer en cliquant sur …
Le contenu est roi, c’est un fait. Mais dans l’intégralité d’un contenu, certains mots revêtent une importance supérieure aux autres. Ces mots-clés sont généralement ceux pour lesquels on souhaiterait obtenir un référencement naturel efficace. Alors comment les mettre en valeur, comment les détacher du lot ?
Nous avons vu que la clé N°5 de l’écriture pour le Web énonçait le principe des codes ou tags HTML valorisant ou non certains mots clés. C’est le sujet que nous allons aborder. Ce qui va suivre est le fruit de mon expérience professionnelle et personnelle, je suis tout à fait prêt à en débattre, c’est le même le but de ce billet.
Voir et lire comme un moteur de recherche
Pour appréhender correctement l’écriture d’une page Web, l faut comprendre ce que voit et ce que ne voit pas un moteur de recherche. L’une des meilleures manières de le faire est de consulter une page Web sans les images, sans le javascript et sans les styles (le plug-in Webdevelopper de Firefox le permet facilement). Une fois cette révélation faite, on constate que les images ont disparues et que les textes n’ont pas tous la même taille notamment.
Mais où sont mes images ?
Un moteur de recherche est un robot aveugle, il en sait pas décrypter, les formes, les couleurs et les textes présents dans une image. Ce qui revient à dire qu’une page qui serait exclusivement constituée d’images est considérée comme “vide” par un moteur et donc par conséquence non référençable. En réalité les seules informations qu’un moteur peut lire d’une image sont son nom de fichier et le texte de remplacement (la balise ALT). On comprend alors toute l’importance de les spécifier avec précision.
S’il paraît aberrant de créer une page Web invisible pour les moteurs c’est pourtant souvent le cas lorsque la création ne prend pas en compte les facteurs d’optimisation, le design qui peut imposer une font particulière au site peut ainsi être le plus défaut d’un site.
Pourquoi des tailles de texte différentes ?
Dans une page Web, tous les textes n’ont pas la même valeur aux yeux du moteur de recherche, je vais tenter de les classer sur le plan technique du plus important au moins important :
H1 - le texte défini en H1 (tag HTML) est considéré comme le titre de la page, la meilleure définition et donc le meilleur endroit pour utiliser des mots-clés importants.
H2
H3
Texte utilisé dans un lien (ce texte est considéré comme une “promesse” faite à l’internaute, si la page-cible y répond, les mots-clés sont considérés comme représentatifs)
Texte en gras
Texte souligné
Texte standard
H4
H5
H6
Sur un plan moins technique, il faut donc retenir qu’un texte en gras ou souligné est considéré par un moteur de recherche comme plus important. Mais attention, une page Web s’écrit pour les moteurs mais aussi, et surtout, pour les internautes, passer tous les textes en gras et soulignés serait une erreur fondamentale d’écriture.
Catégorie : Conception Web |