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21 juin 2005

Qui peut faire un site Web ?

Non, je ne me suis pas trompé en publiant ce post dans la catégorie “Stratégie”, car c’est bien de cela qu’il s’agit plutôt que de conception Web. Je ne vous parlerai pas de la somme des compétences nécessaires à la conception professionnelle d’un site Web (stratégie, webmarketing et référencement, graphisme, traitement des images, codes, optimisations W3C…), elles sont nombreuses et variées. Depuis 8 ans que je suis professionnel dans le domaine de l’Internet, je n’ai rencontré personne qui, à lui seul, pouvait apporter une conception Web juste à tous points de vue.

Pourtant, réaliser une page Web est à la portée de tous puisque des logiciels existent pour vous faciliter la tâche (même Word peut le faire), alors pourquoi pas un site complet ? Simplement parce qu’entre la conception d’une page et celle d’un site, il existe un monde ! Cette différence, c’est celle qui existe entre faire un footing le dimanche matin et gagner le 1500m aux Jeux Olympiques. Tout le monde peut courir mais peu prétendent à un niveau suffisant pour atteindre un objectif professionnel.

Bien sûr, il existe des livres, des aides et vous pouvez simplement être doué ! Mais au-delà de la simple capacité à réaliser un site Web, il y a sa pérennité et son évolutivité. Combien d’entreprises confient la rélisation d’un site Web à un stagiaire pour ne plus savoir comment s’en servir une fois le celui-ci parti ? Il est nécessaire de comprendre qu’un site Internet n’est pas une somme de pages reliées entre elles, mais une image et une stratégie. Confieriez-vous les rênes de votre entreprise ou votre comptabilité à un stagiaire ?

Un dernier point enfin mérite d’être étudié lorsqu’on veut confier à l’un de ses collaborateurs non spécialisé, la réalisation de son site Web : le temps. Trop nombreuses sont les entreprises qui ne mesurent pas le temps nécessaire à cette réalisation et donc son coût interne, le temps caché existe, c’est le tas de poussière sous le tapis…

Pourtant, je vous laisserai faire vos expériences, puisque c’est aussi en vous trompant que vous apprendrez l’importance des choix à faire. J’ai en mémoire la phrase d’un prospect qui m’avait répondu “Je sais que vous me feriez un site bien meilleur mais je vais le confier à un stagiaire par économie. Nous reviendrons vers vous lorsque nous aurons des ambitions avec notre site”.

Deux ans plus tard, son site Web n’est pas présent dans les moteurs de recherche, n’est pas valorisant et n’a rien apporté. Conclusion, mieux aurait valu faire l’économie du stagiaire puisqu’aujourd’hui l’image de l’entreprise souffre de ces deux années passées en “amateur”.

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17 juin 2005

Quel beau métier 2

J’avais raison de ne pas abandonner, j’ai trouvé l’image simple (un flocon de neige pour exprimer la position d’un serveur sur un backbone (épine dorsale)) qui a permis à mes clients d’entendre l’argument que je mettais en avant. et j’ai gagné…

Persévérance, entêtement ou pugnacité ?

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16 juin 2005

Quel beau métier…

Travailler en clientèle dans une agence interactive est un métier passionnant, les problématiques changent chaque jour et il faut jouer l’équilibriste entre l’acquisition du savoir (veille, séminaires, échanges) et la transmission de ce même savoir (conseil, coaching). Epuisant bien sûr mais passionnant.

Pourtant, il est parfois (comme ce matin) difficile de trouver la sérénité lorsque vos interlocuteurs ne savent pas écouter. Je reste infiniment respectueux des chefs d’entreprises ou responsables de communication auxquels j’ai affaire. Si leur entreprise fonctionne c’est bien parce qu’il ont su manoeuvrer leur barque avec talent. Mais comment font-ils pour être aussi sûr d’eux sur des points dangereusement erronés.

Je me remets professionnellement en cause en permanence pour rester compétitif dans la fonction que j’occupe, j’accepte surtout de voir et d’entendre pour tirer les conclusions qui forgeront mes convictions. Comment peut-on s’arrêter à un discours et se figer durant 5 ans ? L’Internet bouge, le monde bouge, vite et en permanence (la rotation de la terre fait que, immobile, nous nous déplaçons dans l’espace à 700 km/h). Ne plus prendre en compte l’information dans l’univers de l’entreprise d’aujourd’hui relève du suicide professionnel. Vraiment, je ne comprends pas…

Sans doute aussi que ce matin, je n’ai pas su être suffisamment convainçant. Je ré-essayerai demain. J’ai perdu une bataille mais je gagnerai la guerre.

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10 juin 2005

La force de l’idée simple

Le business est une opportunité où les idées rencontrent les moyens. C’est toute la force des réseaux sociaux comme Viaduc ou 6nergies, de créer des réseaux de personnes qui, selon leurs critères perso-pro d’identité, se reconnaissent en clan pour déclencher éventuellement des actions communes.

Avoir une idée n’est somme toute pas si difficile ; les français malgré ce que l’on dit sont assez entreprenants (moins que les américains mais bon…). Il est donc urgent de donner à ceux qui ont une idée les moyens de la tester puis, le cas échéant, de la concrétiser. Bien sûr il y a les business angels, mais ils s’appuient sur des entreprises formées capables de présenter un business plan. Quant est-il du quidam qui a une belle idée et se trouve confronté à :

- les démarches administratives - le problème des fonds - le problème de la maîtrise de l’administratif / fiscal / financier

En France, les banques portent des anoraks en pleine canicule (très frileuses donc), les démarches de constitution de société restent complexes (l’entreprise à 1 euro est un doux mythe) et tout un chacun conspire contre l’esprit d’entreprise. Faut-il vraiment s’exporter pour réussir ?

Je pense pour ma part que les incubateurs doivent à nouveau occuper le devant de la scènes (comme ils l’avaient fait avant l’éclatement dela bulle Internet en 2001), proposer des postes d’accueil. J’ai ce projet, en province de mettre à disposition de ceux qui le veulent, des moyens techniques et d’accompagnement (administratif, juridique, marketing, communication) pour les aider à valider leur projet. “En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées”. Encore faut-il que nous les laissions grandir. A ce propos, belle inspiration que le publicité de la SNCF sur le management d’idées, dommage qu’il se trouve en décalage avec la bande de râleurs trop occupés à défendre des acquis sociaux datant de plus d’un siècle et passant leur temps à saborder leur propre entreprise.

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