Connexion, hébergement, gestion du nom de domaine, choisir un seul opérateur pour son entreprise est-ce la bonne idée ?

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Pas de révolution dans l’univers de la publicité sur l’Internet, Google lancera bientôt Google targeting, une offre complémentaire aux adwords pour l’affichage de bannières images. Le modèle existe déjà depuis longtemps. Pourtant, la puissance du moteur de recherche leader en France et dans le monde devrait largement bouleverser la donne des régies publicitaires.

En effet, Google avec ses adwords (annonces textuelles proposées en réponse à des mots-clés recherchés) était positionné comme Overture (AUjourd’hui Yahoo Search) ou Espotting, c’est à dire en complément des régies publicitaires traditionnelles qui proposent des affichages, des sélections de partenaires privilégiés.

Désormais avec Google targeting, Google devient un acteur omniprésent, capable de gérer totalement des campagnes globales (images et texte) avec sélection de sites privilégiés. Lorsqu’un acteur aussi puissant que Google se lance sur un tel marché on peut aisément imaginer qu’il va faire du petit bois. A suivre…

5 ans après la victoire d’Internet Explorer sur Netscape, un nouveau challenge se présente devant le navigateur de Microsoft avec Firefox. Cette fois, c’est la communauté du logiciel libre qui est à l’origine de l’assaut et cela ne rend la menace que plus dangereuse encore. L’expérience des langages dynamiques le prouve (le PHP supporté et utilisé par la communauté open source a très largement dépassé l’ASP de Microsoft et l’évolution du langage du géant américain (.net) ne suffit pas à renverser la tendance ; rappelons que le serveur Web Apache pour linux (support natif de PHP) est très largement majoritaire sur l’Internet).

L’avènement de Firefox (23,9 % de parts de marché contre 62,3 % à IE6 en avril 2005 (contre 21,8 % et 63,8 % un mois plus tôt)) en fait le deuxième navigateur le plus utilisé loin devant Mozilla (3,6 %) et Internet Explorer 5 (3,4 %).

Outre la perte annoncée de la suprématie de Microsoft, cette redistribution des cartes engage de nouvelles considérations pour les concepteurs de sites Web professionnels qui y verront un renforcement des problématiques de standardisation du code. Comprenez que les développements Web avec séparation du contenu et de la forme selon les recommandations du W3C vont devenir la norme majoritaire dans les mois à venir. Alors votre site propose-t-il une compatibilité ascendante ou descendante ?

Nous sommes tous conscients, professionnels du Web et chefs d’entreprise, que la durée de vie d’un site Web est courte (2 à 3 ans en moyenne). Pourtant, cela ne suffit pas à garantir le bon fonctionnement du site pour tous les internautes durant ce laps de temps : nouveaux navigateurs, modifications radicales de certaines fonctionnalités sur des systèmes d’exploitation (Microsoft XP2 par exemple), développement des connexions hors ordinateurs (PDA, smartphones…) en sont les causes principales.

La technologie peut donc être un facteur de vieillissement prématuré de votre site Web. Face à cette situation les professionnels du Web réagissent de deux façons : développements en compatibilité ascendante ou descendante.

La compatibilité descendante consiste à développer des pages Web qui fonctionnent sur tous les navigateurs existants et antérieurs (jusqu’à la version 3 de Netscape ou 4 d’Internet Explorer). Si l’intention est louable, nous rapellerons cependant que ces navigateurs ne sont plus utilisés aujourd’hui qu’à 0,2 % (NN4) et généralement par des utilisateurs qui possèdent d’autres navigateurs plus récents. Développer sous ce principe induit des restrictions dans la conception, multiplie les développements (plusieurs versions du même site pour répondre à tous les impératifs techniques) et ne garantit pas du tout le bon fonctionnement du site dans le temps.

La compatibilité ascendante adopte une autre logique basée sur les standards du Web, l’utilisation de feuilles de style et la séparation du contenu et de la forme. Les mises à jour et modifications sont alors facilitées et les évolutions des navigateurs ainsi que le développement des connexions par PDA et smartphones ne seront pas des obstacles à la consultation du site. Bien sûr, le développement en compatibilité ascendante ne permet pas de produire un design identique sur les navigateurs d’ancienne génération (moins de 1% des utilisateurs) mais elle n’empêche pas l’affichage des contenus.

Pour résumer : la compatibilité descendante est une procédure lourde, coûteuse et si elle garantit le fonctionnement de navigateurs dépassés depuis plus de 5 ans, elle est problématique sur l’avenir ; la compatibilité ascendante quant à elle s’appuie sur des standards éprouvés et moteurs de l’évolution des navigateurs, la séparation du contenu et de la forme garantit la pérénité du site Web et facilite donc un meilleur retour sur investissement ?

En tant que chef d’entreprise, souhaitez-vous devoir refondre votre site Web dans 6 mois pour cause d’évolution technologique ?

La Webline exprime en quelques lignes (une ou deux phrases) le métier, le positionnement et les principales valeurs ajoutées de l’entreprise. Présente dès la page d’accueil, elle est une référence (incluant les mots-clés principaux) pour les moteurs de recherche.

Le terme de Webline vient de l’analogie avec la baseline d’un logo et d’une marque. Laquelle s’attache à positionner ou à souligner le positionnement de la marque. La webline a le même objectif mais cette fois tourné vers deux cibles aux perceptions distinctes : les internautes et les moteurs de recherche.

Finaliser une webline efficace vers ces deux publics est un exercice qui requiert une bonne analyse de l’entreprise, de son positionnement, de ses valeurs et de ses objectifs en ligne : tous les facteurs nécessaires à une conception réussie.

La conception éditoriale du site définit son cadre de communication, de quelle façon les contenus sont-ils découpés, en combien de pages, quel ton est retenu ? Comment le menu proposera-t-il d’accéder à tous ces contenus en 3 clics maximum ?

Le découpage des contenus répond à deux objectifs principaux : permettre à l’utilisateur d’appréhender au mieux les messages bien sûr, mais aussi développer une structure de page qui optimise auprès des moteurs de recherche la pertinence des mots-clés choisis.

Amazon, le géant Web de la fourniture de produits culturels en ligne réalise à la fin 2004 un chiffre d’affaires de près de 7 milliards de dollars et un bénéfice net de 588 millions de dollars. Une réussite programmée, attendue et méritée selon Jeff Bezos (CEO Amazon).

L’enjeu et l’intérêt du e-commerce n’est plus à démontrer et même la France, pourtant à la traîne de l’Europe et du monde dans ce domaine, réalise désormais (fin 2004) plus de 6 milliards d’euros de chiffres d’affaires e-commerce ; 50% des internautes achètent en ligne, la confiance est là et les leaders récoltent les fruits de leurs intuitions.

Qu’est-ce qui fait d’Amazon une telle réussite ? Deux principaux facteurs jouent en sa faveur :

1. Amazon est un pionnier, un leader, l’un de ces géants qui ont grandi avec les internautes, lesquels lui accordent naturellement leur confiance (prime au leader).

2. La politique d’animation du site et de fidélisation des internautes s’appuient sur des solutions propriétaires Amazon. La société désirait rester maître de l’évolution de ses applications, nerf de la guerre du commerce électronique. ” Nos équipes ont du créer des solutions sur mesure, que nous avons affinées avec le temps. C’est là notre capital et notre différenciateur concurrentiel majeur. ” (Frédéric Donnette (directeur technique & Websites Amazon France)). En effet, les fonctions du type : ” les clients qui achètent ce livre ont aussi acheté …“, “Ce livre n’est plus disponible,, mais nous vous proposons aussi …“, etc. sont une réelle valeur ajoutée qui favorise au mieux l’achat d’impulsion.

Le e-commerce n’est plus un mirage, les chiffres le prouvent. Il convient cependant de ne pas transformer ce marché mature en un nouvel eldorado aux yeux des chefs d’entreprise. La réussite d’Amazon le prouve, ce sont les techniques de marketing interactif et l’expérience du Web qui permettent le succès, encore une fois l’Internet se révèle un secteur professionnel et non un média magique.

Juse un bisou pour souhaiter un bon anniversaire à ma nièce Camille…

Référence dans le domaine du design Web, Jeffrey Zeldman, auteur de A list Apart, voit son ouvrage “Design Web : utiliser les standards” publié en français. Je suis en pleine lecture et déjà je vous le conseille, que vous soyez webdesigner ou chef d’entreprise… J’y reviendrai.

A trouver et à acheter sur www.amazon.fr

les astuces et les martingales courrent le Web et promettent des résultats pour “booster” le référencement naturel d’un site. Mais adopter cette démarche c’est déjà faire l’erreur de croire que le référencement n’est qu’une action postérieure au site.

Or il n’y a pas 50 solutions pour obtenir un référencement efficace, il faut du bon sens. Pourquoi un moteur de recherche vous classerait-il comme la meilleure réponse à une probématique donnée sur 1 ou plusieurs mots-clés ? Simplement parce que vous êtes une référence pertinente et accessible sur ce domaine. “Référence pertinente et accessible”, tout est là.

Référence : votre site bénéficie de liens nombreux et importants (provenant de sites reconnus), vous êtes “populaire” et cette popularité vous confère une importance aux yeux des outils de recherche. Développer le netlinking stratégique (développement de liens) est donc l’une des 3 voies royales.

pertinente : la pertinence d’un site Web pour un moteur de recherche est sa capacité à délivrer une information à jour correspondante à la recherche. Comment la juge-t-il. Deux facteurs influencent cette appréciation : le contenu et sa fréquence de mise à jour. Le contenu - essence même d’un site Web, nous ne le répéterons jamais assez - est inévitablement orienté vers un univers et des spécificités, par exemple l’univers de la fabrication de chaussures et les spécificités de la qualité du chaussant pour les chaussures enfant. C’est la qualité et l’occurence des mots-clés qui comptera.

Qu’entendons-nous alors par qualité ? Si vous devez parler de deux produits distincts, il sera sans doute préférable de concevoir une page pour chaque, ainsi les pages seront plus pertinentes chacune pour leur produit et le résultat dans les moteurs de recherche sera supérieur à une seule page “fourre-tout”. Car une page qui parle de chaussures garçon et de chaussures filles représentera une occurence plus faible pour la recherche “chaussure fille” qu’une page qui ne parlerait que de chaussures pour les filles.

Enfin, un moteur considèrera que votre information est supérieure à une autre si elle est hébergée sur un site - et à plus forte raison une page - qui est fréquemment et en tout cas régulièrement actualisé. Car oui les moteurs indexent les sites en fonction de la fréquence de leur mise à jour. C’est notamment l’une des raisons qui font des blogs des sites généralement bien référencés.

et accessible : l’accessibilité d’un site Web réside dans la qualité de sa conception, non pas la beauté graphique - subjective et totalement ignorée des moteurs - mais la conception technique des pages. Respect des standards W3C, utilisation de tags H1, H2 sont quelques critères qui renvoient au même résultat, le moteur de recherche peut lire et se déplacer dans le site Web de manière optimale (plan du site, liens internes optimisés et clairs (pas d’url avec de multiples variables ; utilisation de l’URL Rewriting). Certains tests simples et rapides (Voir le billet sur l’oeil de Lynx) permettent d’avoir une première idée de la qualité de votre site.

Quels sont les enjeux du e-business dans l’entreprise : rappel des 4 enjeux possibles.

Communiquer : site vitrine mais aussi démarche d’information, l’éditorial prend une place prépondérante sur l’interactivité. L’important étant de valoriser ses produits, sa marque ou son entreprise sur un espace (le cyberespace) où les tailles d’entreprises sont nivelées (des “petits” prennent parfois le leadership sur des grosses entreprises moins réactives). Le design et l’image servent la ré-assurance de l’internaute pour confirmer ou améliorer l’image.

Vendre plus : l’internet est le support de communication le plus économique pour toucher un public vaste (le monde est ouvert !). Vendre plus signifie gagner de nouveaux clients, pour cela , l’enjeu de communication reste important mais la dynamique de localisation est quant à elle primordiale. La localisation consiste à produire des contenus et des offres adaptées à la cible géographique visée. En effet, on ne parle pas de la même manière à un français citadin qu’à un croate ou un anglais.

Vendre mieux : augmenter le panier d’achat moyen de l’internaute. L’exemple du magasin en ligne est facilement compréhensible mais l’enjeu ne s’arrête pas là. Combien d’entreprises sont connues par leur clients sur un de leur produit qui “oublient” les autres offres et services ? Vendre mieux signifie donc aussi informer les prospects et clients de la synergie d’offres proposée par l’entreprise. Lettres d’information pour la fidélisation d’internautes, analyse comportementale pour l’interactivité d’offres, voilà quelques “armes” de cet enjeu.

Acheter moins cher : car l’accroissement d’une marge d’entreprise peut aussi passer par une réduction des coûts, l’interactivité peut être un enjeu stratégique interne. Gagner du temps c’est gagner de l’argent dans bien des situations, l’intranet en est le meilleur exemple, pour partager et distribuer l’information interne.

Les weblogs ou blogs ont été créés pour permettre à chacun de s’exprimer dans un format simple et en s’affranchissant des contraintes techniques que représentent la création et la maintenance d’un site Web. Le but est - et reste - de valoriser le contenu. Ses fonctionnalités spécifiques sont une actualisation forte de contenus et l’interaction.

L’interaction ou l’échange s’exprime dans les blogs sous diverses formes : les commentaires ouverts à tous sur les sujets publiés (chacun est libre de réagir), les blogroll (adresses de blogs à visiter ou échange de liens), les pings et trackbacks (alertes informant les auteurs de contenus connexes sur d’autres sites Web).

Ajoutons également que la communauté des blogs possède ses propres “carrefours”, moteurs de recherche et sites de références et il est aisé de comprendre qu’un blog est rarement esseulé mais fait bien partie d’une toile dans la toile.

A ces deux caractéristiques principales (actualisation et popularité) vient s’ajouter la qualité de conception. En effet, les plate-formes de blogging (comme six apart) ou systèmes pré-développés (comme dotclear) intègrent des optimisations pour une compatibilité optimale et un référencement maximum.

Or ces trois facteurs sont les clés essentielles du référencement naturel pour les moteurs de recherche (comme Google). Il n’y avait donc qu’un pas pour passer d’une application “personnelle” à un véritable outil de business. Certains blogs thématiques ont donc vu le jour, parfois jusqu’à une démarche mono-produit (comme treonauts) permettant ainsi “d’occuper le terrain”.

Une idée à creuser…

Dans la bataille que se livre les moteurs de recherche pour offrir sans cesse plus de fonctionnalités, Google a franchi une étape supplémentaire. Le moteur américain propose en effet de devenir un “dictionnaire”. Il suffit de saisir le mot-clé “define:” puis le mot recherché pour obtenir un résultat. Saisissez par exemple “define:blog” pour obtenir les définitions et les liens vers les sites associés. (Merci à  Sébastien Billard pour l’info). Yahoo n’est pas en reste, après la relative contre-performance de sa séparation d’avec Google et de l’implémentation de son nouveau moteur, le moteur de recherche historique propose quant à  lui de se connecter directement avec l’encyclopédie mondiale ouverte (wikipedia).

Comment développer sa présence dans les moteurs de recherche ? A cette question existentielle du webmaster, de nombreux outils peuvent apporter des éléments de réponses.

Comme dans toute situation o๠se retrouvent demandeur et offreur, la bonne question à  se poser est : “quelles sont les problématiques de mon interlocuteur, quelles sont ses perceptions ?”. Donc, posons-nous la question : comment le moteur de recherche voit-il mon site Web.

S’il est difficile de se transformer en robot indexeur, le Web nous permet cependant de nous approprier en partie sa vision. Grâce au Lynx Wiever, vous pouvez en effet voir votre site comme le voit un robot. Attention, les résultats peuvent àªtre démoralisants…

Webmaster, Webmarketer, e-manager. S’il sagit là de métiers d’avenir sans aucun doute mais sont-ils aujourd’hui déjà présents dans les entreprises ? Bien sûr les collectivités locales, les institutions et certaines très grosses entreprises possèdent leur Webmaster (pour la gestion du site Web) mais bien souvent ces fonctions restent uniquement opérationnelles.

Un Webmarketer dans une PME ? Nous éliminerons de notre réflexion l’entreprise locale qui possède un simple site vitrine mais nous nous intéresserons à toutes les autres. Car en effet, personne n’ignore plus les enjeux du Web et les opportunités qui s’y présentent, un webmarketer (positionnement et référencement) se justifie donc de plus en plus. Pourtant, le pas de l’intégration d’un professionnel est souvent difficile à franchir.

Prenons l’exemple d’une entreprise dont les produits sont segmentés en gamme, qui touche plusieurs publics différents dans plusieurs pays et qui souhaite développer ses ventes, un poste à plein temps est-il nécessaire ? Faut-il un spécialiste ?

Oui et Oui car le développement Web de cette entreprise passe par une maîtrise parfaite de la conception et de l’animation du site Web (seul un professionnel expérimenté pourra éviter les pièges d’une usine à gaz irréférençable), une fois la conception terminée, les mises à jour seront inévitables. Cette seule fonction occupe déjà largement. Mais elle ne représente pourtant que la partie immergée de l’iceberg.

Car la réussite du site dépend de son référencement, de l’appropriation interne, de l’animation, de la fidélisation des internautes et du suivi. Le e-business est un métier, complémentaire à l’informatique, le marketing et la communication mais bien distinct de ces derniers (voir le billet).

Lorsque les entreprises ne souhaitent plus faire appel à des agences extérieures dont l’accompagnement finit par coûter cher, il reste l’intégration. Le développement de ces fonctions dans les PME passera sans doute par un partage du temps, nous professionnels devrons sans doute cumuler plusieurs temps partiels pour accéder à ces responsabilités dans l’entreprise, mais le challenge en vaut la peine.

Messages :

Webmarketer : ayez foi dans les challenges à relever

Décideurs : sachez vous entourer des meilleurs, “fou est celui qui construit sur du sable” (Confucius)