Mon Internet professionnel de 1996 à nos jours
J’ai découvert le Web en 1995, à cette époque, il n’avait pas le visage qu’il a aujourd’hui. Le directeur de France Télécom déclarait en 1996 “L’internet est une mode qui va passer” (oups !). Professionnel depuis 1997, j’ai suivi certaines de ces évolutions. Je ne suis pas un pionnier, juste un “early adopter”. Quelques dates clés, quelques perceptions…
1991-1993, Tim Berners Lee (que l’on considère comme l’inventeur du Web) installe sur l’Internet (réseau des réseaux mondial) le principe de l’hyperlien. Cette évolution majeure préfigure le Web d’aujourd’hui. A l’époque, je poursuis mes études Marketing / Communication / Audiovisuel et Multimédia.
1995, L’internet se divise en plusieurs grands types d’applications : le mail est largement en tàªte, le Web reste peu développé et l’IRC (chat) et les forums (newsgroup) sont très utilisés, Netscape et Yahoo lancé par Steve Young ont 1 an, Google n’existe pas. Je passe une grande partie de mes samedis après-mid au cybercafé de Montparnasse (Paris).
1997-1998, Je deviens Internet Manager dans une agence informatique à Cholet. L’Internet est alors synonyme de fourniture d’accès avant tout. Pour les entreprises l’enjeu du Web est la connexion, “s’ouvrir au monde”. Nous développons nos premiers sites Web professionnels, nous lanà§ons le premier cybercafé à Cholet. Macromedia lance Flash (Flash 2.0), la guerre des navigateurs commence entre Netscape et Internet Explorer de Microsoft et les langages dynamiques apparaissent en évolution des CGI (php, asp).
1998-1999, consultant en communication interactive (Nantes, Cholet, Angers), j’accompagne des agences de publicité dans leurs réflexions technologiques. “Nos clients nous posent de plus en plus la question du Web…”. Je profite aussi de cette liberté pour m’engager dans des projets de portails communautaires et géographiques. Durant cette année, je me rends également plusieurs fois professionnellement à Montréal et y découvre une vision avancée du Web (toutes les entreprises ont un site Web et ces pages deviennent la source d’information principale). J’en rapporte la notion de Coaching que nous serons les premiers à lancer dans l’Ouest de la France.
1999, j’intègre le Groupe de communication B&B à Cholet et à Nantes pour créer le département JNB Interactive, je continue à accompagner le développement de projet communautaires.
1999-2001, l’euphorie gagne les entreprises et la bourse, les valeurs technologiques s’envolent, les fortunes se font (et se défont en avril 2001), les mots à la mode sont “first tuesday”, “start-up” et “nasdaq”. Nous faisons de choix de maà®triser notre développement en restant une expertise au sein d’un groupe de communication alors que les “webagencies” fleurissent.
2001-2004, les entreprises utilisent le Web pour communiquer, rares sont les stratégies PME directement efficaces (les entreprises comprennent doucement les enjeux). L’offre de concepteurs de sites s’est amoindrie (beaucoup sont tombés, d’autres ont quitté ce métier trop “fluctuant” (le budget Web est le premier coupé par les entreprises en cas de ralentissement d’activité)) ; mais elle s’est aussi structurée, seuls restent les professionnels (enfin presque). Google est né et ravage tout sur son passage, Nomade n’est plus, Wanadoo a pris toute sa puissance, Amazon et Yahoo sont rentables.
2005, l’offre de conception se découpe entre les agences et les freelances qui fleurissent. Après avoir été “connexion”, puis “image”, le Web devient enfin stratégique et orienté “contenus et relations”. Le référencement est au coeur des problématiques et abordé en amont des projets, le netlinking devient un enjeu stratégique et le conseil éditorial trouve son écho. L’avènement des blogs surenchérit ce mouvement et booste la conscience que “content is king” (”Le contenu est roi”), je peux enfin faire mon métier. ; )
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